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21/09/2013

A propos de la Renouée

La Balsamine aussi est "mal accueillie" en Europe, toujours en raison de son caractère envahissant, revenir à la diversité première des espèces indigènes de plantes, moins spectaculaires sur le plan décoratif mais cela n'a pas vraiment de sens d'un point de vue écologique, permettrait de réguler et peut-être d'endiguer la prolifération d'espèces qui se propagent d'autant plus qu'elles ne rencontrent pas ces obstacles naturels que représenteraient les espèces endémiques, disparues ou pas suffisamment nombreuses probablement à cause des pratiques de cultures modernes, basées sur les pesticides et autres interventions humaines.

Extrait d'un documentaire trouvé sur la toile sur les espèces invasives :

 

"Les renouées et la Balsamine ont, dans certaines conditions, la possibilité d’envahir

complètement un site. Ceci entraîne donc des phénomènes d’uniformisation et de

banalisation des milieux.

· Elles provoquent des difficultés d’accès pour les usagers des cours d’eau (pêcheurs,

promeneurs ou kayakistes…).

· Les renouées peuvent éventuellement dégrader des ouvrages (ponts, vannages…) suite à

la création d’embâcles sur le cours d’eau.

· La croissance rapide de ces 3 espèces pose de nombreux problèmes aux gestionnaires

d'espaces publics, aux particuliers et aux agents de l'Équipement et des collectivités

locales, qui n'arrivent plus à maîtriser leur prolifération.

 

 

 

Régulation biologique et "naturelle"

A - Renaturation du milieu

Cette méthode est basée sur le principe selon lequel l'apparition de l'espèce envahissante est liée à

une modification anthropique du milieu. Seul un retour aux conditions antérieures ("naturelles")

permettrait donc de retrouver la végétation initiale. Dans les faits, les causes exactes de

dégradation du système sont souvent difficiles à cerner et les opérateurs agissent principalement

sur la qualité de l'eau, la création de zone d'ombrage, l'utilisation de techniques de génie végétal,

…Toutes ces actions n'ont pas d'effet immédiat et l'efficacité de ces techniques reste donc encore

à prouver.

B - Pâturage

Cette technique n'est applicable qu'aux espèces envahissantes des berges. Elle consiste en un

pacage d'une surface colonisée plusieurs fois par an par plusieurs animaux. Ces derniers ne

consomment que les jeunes poussent mais les effets sont non négligeables. Cette méthode est peu

applicable à proximité du lit, le piétinement des animaux pouvant provoquer la déstabilisation des

berges. Elle est en revanche tout à fait envisageable sur le reste du lit majeur.

L'abroutissement de certaines espèces envahissantes par la faune sauvage a pu être observé en

milieu naturel (essentiellement par le Ragondin sur les jussies) mais de façon très anecdotique et

les dégâts occasionnés restent insuffisants pour affaiblir les populations.

En étang, l'utilisation de la carpe chinoise (Ctenophryngodon idella) a été testée pour réguler

plusieurs espèces (jussies, Elodée,…) mais les résultats ne sont pas concluants.

C - Lutte biologique

Cette méthode consiste à introduire des consommateurs (insectes, gastéropodes, …) ou parasites

(champignons, bactéries, …) spécifiques de l'espèce envahissante. Bien que de nombreux

prédateurs soient observés dans leur pays d'origine, sous nos latitudes, les plantes exotiques sont

d'autant plus envahissantes qu'elles n'ont pratiquement pas de prédateurs.

La mise en oeuvre du contrôle biologique est difficile, et les résultats parfois incertains. Pour le

Lagarosiphon, par exemple, malgré diverses expériences avec des invertébrés phytophages,

aucun d’entre eux ne présentent une consommation spécifique. Pour le Myriophylle,

l’introduction dans un site fortement colonisé en Afrique du sud d’une espèce de coléoptère du

genre Lysathia a donné des résultats encourageants, sur 3 ans et a permis de faire régresser le

recouvrement du milieu de 50 à 20% (MULLER, 2002).

En France, les espoirs concernent les renouées du Japon. En effet, l’introduction d’herbivores

japonais spécifiques aux renouées comme Gallerucida nigromaculata pourrait provoquer des

dommages très importants aux populations. Des études sont actuellement en cours (SCHNITZLER,

SCHLESIER, 1997)." 

Ici : http://centrederessources-loirenature.com/mediatheque/esp...

 

07:55 Publié dans Écologie | Lien permanent | Commentaires (0)

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