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22/08/2013

Taloche

La part du "culturel" et du naturel, quand par exemple le jeune coucou à peine sorti de sa coquille a une fâcheuse tendance à pousser ceux qui en sont encore à l’état d’œuf hors du nid ? Il y aurait du diabolique là-dedans à mon sens, par là j’entends une intention consciente de se faire le plus de bien possible au niveau de l’estomac, et ce, au détriment des autres, en l’occurrence les œufs "de trop" qui se trouvaient dans le nid de leur parents biologiques et affectifs, alors que le coucou, non. Dès lors qu’il y a du conscient, il découlerait du "culturel". Peut-être que parfois tout ça s’imbrique plus ou moins, il faut voir.

Hier à la téloche j’ai reçu une taloche. En fait non, je m’y attendais. Il s’agissait d’un film sur l’homosexualité assumée de deux hommes. On y voit un amour effectif, indéfectible entre les deux hommes, dans leur voisinage des couples hétéros et leurs enfants pas toujours faciles, une jolie petite fille par exemple attrape délicatement un papillon pour ensuite se frotter les mains et le réduire à l’état de poussière en une seconde, nom d’un chien, on peut parler d’inconscience là; plus tard on voit encore un petit garçon qui ne cesse de tuer virtuellement des passants avec son pistolet à eau, parfois il dirige le jet contre lui ce qui le rend moins antipathique. Les bambins demandent beaucoup d’attention c‘est peu de le dire… est-ce qu’à l’état sauvage ils seraient aussi violents ? Ils ne parleraient pas, étant donné qu’ils n’auraient personne autour d’eux à entendre jacasser mais d’un autre côté ils seraient peut-être plus doux. Chez les hommes qu’est-ce qui induit la violence gratuite, l’environnement culturel ou la nature ? J’en reviens au film. Impossible de juger un amour, ces deux hommes-là sont d’abord attirés physiquement l’un par l’autre ensuite il y a bien plus que cela entre eux, leur amour étant fusionnel la mort de l’un entraîne inexorablement celle de l’autre. Je juge instinctivement le coucou au vu du dégoût que son comportement m’inspire, mais l’amour entre les hommes, je suis incapable de le juger parce que cela les regarde, ils n’agressent personne. Ceux qui se sentent agressés dit le personnage du film ont un problème avec leur propre peur, celle que leur inspire toute minorité, vécue comme une menace. C’est plausible.

06:34 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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