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29/03/2013

Idéogramme

M le maudit est un film moderne par son contenu. La population d’une ville s’occupe par ses propres moyens de coincer un serial killer, tueur d'enfants, en écartant la police qu’elle juge incompétente, police qui ne fait que vérifier indéfiniment les cartes d’identités selon l’opinion générale. Un réseau de clochards se met en place pour surveiller les allées et venues des passants ; c’est un vendeur de ballons aveugle qui repère finalement le meurtrier par le petit air que celui-ci ne peut s’empêcher de siffler chaque fois qu’il s’apprête à tuer un enfant. Le serial killer se fait prendre. Le film pose alors la question de la justice, peut-on la faire soi-même. Dans un contexte d’urgence où les familles des victimes ne rêvent que de vengeance pour soulager la haine qui leur ronge le cœur depuis la disparition d’un des leurs, on est presque sûr que le serial killer va y passer.

En écho, je pense, à ce film que j'ai regardé hier soir en DVD, j’ai fait un rêve étrange cette nuit, un violoniste asiatique accomplissait une performance incompréhensible devant un petit public conquis. Il coucha à même le sol son instrument de musique, à l’aide d’un petit marteau de bois, il frappa une seule fois avec force sur la caisse du violon, un petit cratère se forme, il frappe ensuite d’un coup énergique sur son poignet ou sur sa main, un pinceau et de l’encre sortent on ne sait d’où, il dessine alors un idéogramme sur sa peau semble-t-il, les gens sont enthousiastes, un spectateur veut le toucher mais le spectacle n’est pas fini, le dessinateur attrape l’idéogramme à la base, l’étire, demande à un admirateur de le maintenir étiré quelques secondes, et sort un appareil photo numérique, il photographie la chose tandis qu’une petite photo d’identité de notre asiatique se place à la base de l’idéogramme étiré et je me réveille en sursaut.

Je me rendors peu de temps après, me voilà dans un hôpital labyrinthique sans être forcément psychiatrique. Des infirmières y travaillent dur, si dur qu’un lit immense est prévu pour la pause lorsque l’on n'en peut plus. Je m’écroule plus que je ne m’allonge au bord de ce lit. Dans mon demi sommeil je sens arriver des amateurs de repos bien mérité. Une connaissance à moi, un homme jeune encore dans ce rêve, arrive, s’allonge au milieu du lit, il est bientôt entouré d’infirmières qui, gênées par la présence masculine d’un homme qui leur plaît, se mettent à le railler, à le traiter de yaourt consommable. Il est obligé de s’en aller. Plus tard je le rencontre dans le parc de l'hôpital, je lui conseille de montrer à ces femmes qu’il aime son épouse, afin de calmer le jeu, car à mon avis ces dames sont plus ou moins amoureuses de lui. Il me remercie, dans un élan de tendresse réciproque, nous nous donnons la main comme deux enfants (dans la vie réelle cette personne est un ami de mon compagnon). Plus tard, une jeune fille en blouse blanche, soupçonneuse, pose au creux de ma main cinq ou six pièces de un centime d’euros. Je les mets dans ma bouche (pas vraiment hygiénique mais le rêve est ainsi). Je sens un goût de rouille, une rouille qui s’accumule sur ma langue et que je dois évacuer sans cesse. Au réveil, rien d’anormal, ma langue va bien.

08:11 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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