20/03/2013
la faute à Voltaire
J’ai écouté ce matin à la radio des extraits de Candide, le conte de Voltaire. L’auteur jubile. Sa jubilation toute littéraire ne me suffit pas pour me donner envie de le relire. Trop de jubilation estompe l’émotion du lecteur, j’aime la mélancolie des textes. Pourtant, pas seulement. J’apprécie Molière par exemple, mais chez lui justement, il n’y a pas cet arrière fond de nihilisme comme chez Voltaire. "Cultivons notre jardin", "pour éviter de penser" commenta l'interviewé, spécialiste de Voltaire, c’est assez dire le pessimisme de fond de l’auteur, lequel à mon sens plombe quelque peu le dynamisme de l’écriture, comme si l’écriture était en porte à faux avec la pensée.
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