10/12/2012
"J'ai décidé de regarder plus en profondeur ce qui était arrivé"
"Mon voyage a commencé au milieu des années 1980. J'avais développé un intérêt croissant pour l'armée Britannique de la Première Guerre mondiale, et, comme beaucoup de gens dans ce cas, je me plongeai dans des livres sur la Somme et sur Ypres. Une conversation avec une connaissance de travail conduisit celle-ci à me montrer quelques papiers de famille. J'ai fait ce que je pouvais, à une époque de l'avant-internet, pour rechercher le soldat décrit dans ces papiers, et cela m'entraîna sur un territoire complètement inconnu. Les documents parlaient de la mort d'Alfred Follows, perdu à jamais sur la Lys, le 12 avril 1918. Son histoire m'a troublé, surtout lorsque je découvris combien de camarades de son bataillon étaient morts ce jour-là et combien peu avaient une tombe. Pourquoi un garçon venant de la campagne noire des Midlands était-il dans une unité que je reconnus comme étant la Barnsley Pals ? Qu'est-ce qui se passait ce jour-là près de Doulieu ? Où était Doulieu de toute façon ? j'ai décidé de regarder plus en profondeur ce qui était arrivé ; je n'avais jamais entendu parler de la bataille auparavant et, bien qu'elle se soit déroulée pas si loin que cela de Ypres, les noms des lieux ne m'étaient pas familiers. Alfred Follows me conduisit sur la Lys.
Lors de l'un de mes premiers voyages vers les champs de bataille de Ypres pour me rendre compte par moi-même, d'autres questions s'insinuèrent. Après avoir étudié mon itinéraire au sud de la campagne valonnée et attrative de la crête de Messines, et celui de Ploegsteert, je fis un détour par Kemmelberg. Les pierres blanches familières et les monuments des cimetières britanniques parsemaient toute la région. En montant la colline, tout ce que je voulais, c'était profiter de la vue dont je m'étais déjà rendu compte de l'importance stratégique dans cette région en retraversant Messines pour aller vers les tours de la Halles aux Draps d'Ypres."
Chris Baker
17:37 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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