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28/06/2012

Par la force des choses

Ce matin en allant garer la voiture au petit parking, j’ai jeté un coup d’œil sur ma droite, à la rue du quai ; un petit bonhomme à la silhouette « Woody Allen » se tenait debout sur le pas de sa porte, à regarder passer les autos. C’est une tradition qui remonte à loin, du temps où il y avait plus de piétons et cyclistes que d’automobilistes, ces attentistes aimaient alors saluer les passants dans la lenteur ambiante de l’époque, ils en avaient le temps ; ce faisant ils les observaient à la dérobée, avec la curiosité contenue de rigueur. Ce matin le vieil homme et moi n’avons eu le temps que de nous "entre-apercevoir"  ;  il m’a fait l’effet après coup d’un homme qui aurait pu attendre un taxi, n’était ses probables charentaises… symbole elles aussi d’une tradition en perdition. Les voitures passent depuis deux décennies à plein régime dans sa rue et, à la retraite depuis peu il commençait déjà, j’imagine, sa journée ainsi à l’époque, avant d’aller au jardin. Pour l’heure une toute petite araignée joue les acrobates au bout de son fil invisible devant mon écran d’ordinateur. Je viens de pousser doucement le fil  à droite, la belle s’est emberlificotée dedans, de ce fait, je me suis empressée de frotter mes doigts l’un contre l’autre pour éjecter au loin le "surprenant insecte surpris", dans le geste qui signifie « argent » en langage muet, et la vedette mal barrée s’est éclipsée, empêtrée dans son fil, je ne sais où. Les araignées seraient myopes à en juger la mise en ligne de mire que celle-ci vient d’effectuer. Je vais me renseigner sur la question. Aucun rapport avec le monsieur sur le pas de la porte. Lui, immobile, elle (l’araignée) nageant à la verticale dans les airs, sauf peut-être un certain décalage. Nous sommes tous plus ou moins fréquemment décalés quand on y pense, par la force des choses. 

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27/06/2012

Nauséeux enfantillages

La paix ne s’obtient pas à n’importe quel prix. Le reportage sur Arte concernant le parcours de Philippe Pétain montre des gens qui, parce qu’ils sont traumatisés par la première guerre mondiale veulent coûte que coûte éviter le combat contre les nazis, ce qui provoque la catastrophe que nous savons. On y voit des "patriotes" décréter qui est français et qui ne l’est pas, qui est un "vrai" contre qui est un "faux". Question de vie ou de mort. Nauséeux enfantillages que faire de l'identité une question vitale. C'est si fluctuant l'identité ou alors si intime que ça regarde moins les autres en premier lieu, que soi. 

 

00:29 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

25/06/2012

la phrase du jour

"We thought we'd go to Greece for our summer holiday"

un tourisme solidaire, un "voyager fraternel", c'est sans doute possible, genre, prendre du bon temps en mettant la main à la pâte, au porte-monnaie. Ou alors,  profiter des vacances pour essayer un autre mode de vie, différent de celui qui est basé sur le consumérisme... et ne plus rentrer.