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23/06/2012

De la foule à la société

"Les espèces animales qui vivent isolées à l’état naturel sont rares. Dans la plupart des cas, les espèces solitaires éprouvent de la répulsion à l’égard des autres représentants de leur espèce, tel le rouge-gorge, l’épinoche ou le grillon champêtre qui ne tolèrent pas qu’un congénère empiète sur leur territoire.

D’autres espèces ne peuvent vivre que parmi les leurs. Mais il ne faut pas confondre un rassemblement de criquets migrateurs qui constitue une foule avec des sociétés organisées de fourmis ou d’abeilles. De même, l’ensemble des grenouilles d’une mare, les campagnols qui peuvent pulluler dans un champ, les papillons de nuit qui s’agglutinent autour d’une lumière, peuvent former des populations stables ou des rassemblements momentanés mais aucun lien particulier n’existe entre les membres de ces agglutinats d’individus qui tous réagissent identiquement à des stimulations particulières de leur environnement.

La vie sociale débute là où se noue  de véritables interactions entre les individus. Cela peut-être parce qu’ils sont attirés les uns par les autres, souvent motivés par le besoin d’être ensemble pour survivre. Les rassemblements d’hivernage des coccinelles, des chauves-souris ou de certaines espèces d’oiseaux entrent dans cette catégorie.

On connaît aussi des rassemblements d’estivage, de mise en sommeil d’insectes et de pâturage d’herbivores. Beaucoup de ces rassemblements sont caractérisés par la faculté de pouvoir exécuter des mouvements collectifs avec un synchronisme parfait tels les poissons qui se regroupent en bancs simulant la forme d’un requin, ou les vols d’étourneaux."

Le guide illustré de l'écologie B. Fischesser, MF Dupuis-Tate Editions de La Martinière, P. 205

 

07:56 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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