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10/10/2011

Bonjour

Things are no longer what they used to be.

Tout à l’heure j’ai regardé un film qui doit dater des années trente ou d’avant la première guerre mondiale. Grande légèreté de ton. La femme trompée, une artiste, doit chanter pour la future épouse de son amant, à l’occasion des fiançailles de celle-ci. Celles qui devraient être rivales, ignorent qu’elles aiment le même homme et effectuent quelques chassés croisés comiques avant d’apprendre la vérité ; l’une, incidemment mise au courant un peu plus tard est de ce fait plus décalée que l’autre. Un imbroglio qui, dans la vraie vie, pourrait virer au carnage mais dans cette fiction, le tragique tourne vite court. Pas de catharsis, les deux femmes sont en fait tellement superficielles qu’il n’en est pas question. Un film misogyne presque par inadvertance. Surtout sans prétention, sous forme de farce bon enfant. Supportable tout compte fait pour le spectateur que cette vision de l’incapacité des deux femmes à souffrir, comme si, trop douées pour la vie elles ne pouvaient se perdre en tortures inutiles. Les comédiens semblaient évoluer dans une cour de récréation où tout le monde, au bout du compte, a droit de toute façon à son goûter au moment venu. Un peu de vacuité de temps en temps repose.

 

22:21 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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