11/07/2011
partie d'un pas assuré
Mon livre sur le parcours de vie de Chateaubriand, que je suis obligée d’interrompre momentanément, me manque déjà ; certains travaux de classement de doc m'intéressent aussi beaucoup plus que ceux auxquels je vais m’adonner bientôt, en l’occurrence : restauration de murs, peinture de plafond. Mais, petite consolation, l’ouvrier, ce frère que je n’aurais pas pu payer à sa juste valeur si j’avais fait appel à lui, n’aura pas d’envie malsaine à mon encontre du genre « j’irai cracher dans sa soupe à cette exploiteuse », puisque c’est moi, et moi seule qui vais m’acquitter du boulot, au demeurant pas si embêtant que cela d’ailleurs, compte tenu que les travaux manuels maintiennent, à ceux qui les pratiquent de façon bien dosée et intelligemment, la tête sur les épaules et les pieds au sol et écartent, enfin en ce qui me concerne, toute velléité de fantasme « amour, gloire et beauté » ou autre illusions encombrantes, puisqu’il s’agit quand même de se mettre un minimum au service du bon sens. Forte de ces stimulants arguments, qui n’ont rien à voir avec la faucille et le marteau, j’y vais d’un pas assuré.
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