09/07/2011
Esquelbecq
Lors de la nuit du livre à Esquelbecq, j’ai trouvé, pour un euro, un livre d’Histoire pour écoliers, que beaucoup doivent encore posséder. Il fait partie des Classiques Hachette, les auteurs en sont J.-L Nembrini, P.Polivka, J.Bordes. Leur choix pédagogique n’est pas celui de l’encyclopédisme "Pour chaque période, les événements retenus illustrent quelques notions simples qui se construisent progressivement (civilisation, pouvoir, société, etc.)". Pas de progression thématique donc, celle-ci suit l’ordre chronologique naturel. C’est un livre qui se lit très vite, mais qui amène le lecteur adulte, à partir des révisions de ces connaissances de base, à vérifier les liens de cause à effet par rapport aux événements de l’époque mais pas seulement. Ces derniers ricochent sur l’actualité d’une certaine façon ou permettent d’éviter ou de répéter certaines erreurs. Pour ce faire : pas de table rase mais de la mémoire. Un passage du livre, intitulé Le peuple souverain page 91, me rappelle mon propos dans une note précédente sur la souveraineté : "Le pouvoir du roi venait de Dieu. Depuis 1789, le pouvoir vient de la nation. Les représentants du peuple votent des lois : c’est le pouvoir législatif. Le gouvernement les fait appliquer : c’est le pouvoir exécutif. La séparation de ces deux pouvoirs assure la démocratie." Même si l’on sait que la démocratie a ses limites, la voix du nombre n’étant pas forcément la meilleure, on a résolument quitté le pouvoir absolu du "Car tel est mon bon plaisir" de François Ier.
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