08/05/2011
Quand une forêt de pommiers fleurissait l'Avesnois
"Marie doudou et autres Germaine
Un règne dont le déclin débute avec les années 60 et l’agriculture intensive : les paysans doivent se spécialiser, choisir entre la production laitière et la pomme. Ils s’orientent vers le lait.
Mais bien avant déjà, le ver était dans le fruit : « Dès l’après-guerre, les Américains inondent l’Europe avec leurs variétés, explique René Stievenard. Des variétés avec d’autres standards, plus sucrées, comme la golden. Elles avaient le goût de la nouveauté. » Des variétés que développent, notamment dans le sud dès 1962, des Français rapatriés d’Algérie : des viticulteurs qui se lancent dans la production de pommes sur un mode intensif, hérité de la vigne : « les basses tiges ». Fini de grimper pour la cueillette, les pommiers plantés serrés n’excèdent plus la hauteur d’homme.
Les forêts de vergers de l’Avesnois ne sont plus qu’un souvenir. La boskoop est toujours cultivée dans le Nord mais le département n’est plus un gros producteur de pommes. La région conserve toutefois des petites variétés locales au fond des jardins, au gré des pâtures. Le Centre de ressources en a compté huit cents, variétés aux noms aussi croquignolets que la colapuis, la gueule de mouton, la Marie doudou, la reinette étoilée, la verdin d’automne ou encore la Germaine. De quoi se régaler toute l’année."....
Intégral: http://www.lavoixdunord.fr/journal/VDN/2011/05/08/PLUS/AR... •
17:12 Publié dans informations | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.