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08/05/2009

Cours d'eau

Tout à l’heure comme je marchais sur le chemin du halage, j’ai entendu le vol des cygnes avant de les apercevoir tous les deux, côte à côte, à quelques mètres derrière moi. Dans l’air calme les claquements d’ailes des deux oiseaux produisaient un son métallique assez fort, comme celui d’un petit engin à hélice. Ils passèrent à toute vitesse, dégageant une belle énergie, et survolèrent en un rien de temps la péniche Norway qui filait en sens inverse. Ce petit monde du canal, qui semble presque s’ignorer, se regarde en fait du coin de l’œil, se salue souvent. Les oiseaux avaient sûrement repéré la seule maison des environs. La dame qui en sortait, ils en avaient probablement fait la maîtresse des lieux. N’étant pas itinérante, elle jardinait ; et ce qui participe de cette façon à l’écosystème, ne pouvait leur échapper. J’admirais les iris, les lilas, les rosiers, mais les cygnes n’étaient déjà plus là.

Un kilomètre plus loin, des maisons se succédaient bien en retrait du chemin, entourées de pelouses sur lesquelles on pouvait souvent voir de petits toboggans et autres jeux. Néanmoins, il y avait de longues rangées d’arbres, dont certaines, de hauts peupliers. Ils vivaient en osmose ici avec la faune et les hommes qui semblaient tout petits sous les nuages.

16:08 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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