14/01/2009
Poésie
Tu sais que ton départ s’enroule déjà
Dans l’écharpe du retour
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Bobos et petites misères mes rémoras
Depuis trois jours la nuque pleurniche
Au large ! je ne l’écoute plus
Les reins brûlent sous la malveillance du vent
Les pieds chauffent les doigts gèlent
La mouche dans l’œil la bébête qui pique
Qu’on se croit à l’huis du Grand Fourchu
Et je ne parle pas c’est inconvenant du trouduc
Ce coquinet qu’effarouche le baiser de la selle
Bobos et misères grand corps vivants slam de la route.
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09:21 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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