Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/01/2009

LM

LM, commentateur de La chambre claire de Roland Barhes a affirmé que finalement on lui pardonne ses savanteries du fait qu’il ne laisse pas pour autant le lecteur en rade, en somme. Cet argument-là est positivement saisissant, non ?

« … Et pourtant, on pourrait croire qu’il ne se libère pas d’une érudition facile. Deux termes latins, studium et punctum, ne ponctuent-ils pas son enquête ? le terme sanskrit tat ne vient-il pas, dès le début, nous clouer à notre ignorance ? operator et spectator ne sentent-ils pas le besoin de se montrer à un rythme fort soutenu ? et sténopé pour petit trou ? Et bien, non. Si, comme lui, on plonge, on s’aperçoit qu’il n’avait pas le choix, dans une entreprise qu’il veut si personnelle, que de s’appuyer sur quelques termes qui solidifient les impressions. Des termes que l’histoire a épurés. Si cela semble trop ad hoc, je peux toujours dire qu’on lui pardonne ces savanteries parce que le texte est tout autre que le texte d’un érudit : c’est le texte de l’enfant qui ne croit pas que sa mère puisse partir, pour toujours »

 

 

http://trempet.uqam.ca/Livres/notes_sur_des_livres_princi...

08:21 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.