Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/11/2008

Poésie

Soit dit en passant, moi non plus je n’aurais pas osé aborder Beckett dans la rue. Ne pas prendre (évidemment) au pied de la lettre certaines choses racontées dans Molloy, ne suffit pas, ça reste assez impressionnant. Je l’aurais donc laissé tranquillement continuer sa promenade, et compter les cailloux dans ses poches, si ça se trouve.

L’article : 

« Avec Cendrars, Aragon, Artaud et quelques autres, Saint-John Perse et Francis Jammes sont régulièrement cités par Tintin, le pauvre narrateur de la Langue chienne : «Je voulais que les poésies soient incorporées au discours, dit Prudon, comme trois notes de musique, des apparitions, un petit clin d’œil dans le vitrail.» Tintin a la mémoire de son créateur, qui semble vivre ses joies et ses peines en chansons. A la fin du livre, une liste identifie les citations, comme les airs soul dans les polars de George Pelecanos (qu’il n’a jamais lus). De la musique avant toute chose, et d’abord sur le tas de fumier. Mais pas celle de Beckett : «Les phrases que je connaissais se sont effacées, question de rythme sans doute. Trop dur, trop haché.» C’est sur un rythme doux, né d’un cœur romantique, que Prudon conte ses héros désastreux. »

Libération

 

 

07:59 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.