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24/09/2008

Le balcon

J’ai lu Le balcon de Jean Genet hier après-midi. Une maison close sur fond de révolution. Côté maison close, le personnel comme les clients se sentent visés par les révoltés. Le paraître étiole pas mal les êtres. Ils passent leur temps à se donner la comédie, confinant à l’absurde. La vie semble peu à peu moins importante pour Irma et son amant, que la promesse d’une gloire posthume éternelle. De l’autre côté, les révoltés qui veulent en dernier ressort, une icône. En symbole vivant de leur lutte, Chantal, ex-prostituée, égérie à la voix rauque, "l’œil flamboyant" accepte de "faire image". Elle va au-devant de l’ennemi en se rendant à la maison close. Les autres la tuent à peine l’ont-ils entrevue. Pas gaie cette pièce malgré l’humour de l’auteur. "le mal sur scène explose, nous montre nus, nous laisse hagards s’il se peut et n’ayant de recours qu’en nous".

 

06:37 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Aujourd'hui, je devrais pouvoir trouver Samuel Beckett en librairie.

Écrit par : Sophie | 24/09/2008

Jean Genet est sans aucun doute l'écrivain de l'absolu et des luttes pour la libre expression. Sa pièce "Les paravents" ont attiré sur lui les foudres de l'extrême-droite au moment de la guerre d'Algérie. Mais force est de constater aujourd'hui que cette démarche fut utile à la bonne marche du temps, des événements et de l'écriture de l'Histoire.

Écrit par : Patrick S. VAST | 24/09/2008

Merci Pat, j'en apprends tjrs plus avec toi.

Écrit par : Sophie | 24/09/2008

Les commentaires sont fermés.