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03/09/2008

Témoignage

"Joséphine, une malade du sida sous antirétroviraux (ARV) depuis trois ans, est anxieuse. Les yeux hagards, perdue dans ses pensées, elle est arrivée très tôt ce matin au Centre de traitement agréé (CTA) de l’hôpital Laquintinie de Douala pour recevoir son traitement.

Les heures passent, et elle n’aperçoit toujours pas ne serait-ce que l’ombre d’un médecin. Malheureusement pour elle, ce dernier est le seul habilité à lui délivrer l’ordonnance qui lui permettra d’être servie à la pharmacie de l’hôpital.

Inscrite dans ce CTA quand elle habitait Douala, elle a entre temps quitté la capitale économique du Cameroun pour Yabassi, à une centaine de kilomètres de là.

"Quand les traitements étaient encore payants, j’en achetais pour deux ou trois mois et je revenais bien avant la fin de mon traitement en acheter encore", se plaint la malade, qui ne dispose plus de médicaments que pour une seule journée... Venue de Bafoussam (près de 300 km de Douala), Lydie crie elle carrément au meurtre : "Le gouvernement veut notre mort à tous. Hier, il fallait être ici tous les mois pour se procurer le traitement. Aujourd’hui, c’est tous les quinze jours avec aucune assurance d’être servi. Pourquoi torturer autant des gens qui sont déjà malades ?""

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12:45 Publié dans Droit | Lien permanent | Commentaires (0)

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