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09/08/2008

L'intention

"Dans L’intention, E. Anscombe soutient la thèse, d’abord avancée par Wittgenstein, selon laquelle nos pensées (et en particuliers nos intentions) ne seraient pas des entités en-soi dissociables de leurs expressions. Cette thèse fait référence à la double critique wittgensteinienne de l’existence d’une intériorité et de la possibilité d’un « langage privé ». Cette critique aboutit à l’idée selon laquelle le seul critère permettant d’identifier ce que nous appelons « une pensée » est nécessairement un critère public et qui plus est exprimable dans un langage qui est (par définition) public. Ainsi, la seule chose me permettant d’identifier une pensée comme telle est la possibilité que j’ai de la transcrire dans un langage, c’est-à-dire un système de signes communicable car conventionnellement fixé. Par ailleurs, cette convention est déterminée par l’usage et le contexte d’énonciation et non par une sorte de contrat tacite définitif et figé. Dès lors, il est intéressant de s’interroger sur la nature de ce critère public. Pour cela, nous voudrions en particulier montrer en quoi cette thèse ne se réduit pas à une forme de béhaviourisme, bien que la condition d’identification de la douleur soit un certain comportement ou une expression de celle-ci, de même que mon intention se manifeste dans l’acte qui la réalise." ICI

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