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13/05/2008

Les Prisons en France

« La cohésion nationale nécessite une confiance dans la justice et exige un système de droit stable, la France est en retard en Europe par rapport aux droits des citoyens.

Pour que la justice devienne une priorité budgétaire ( un budget en augmentation de plus de 10% par an pendant toute la mandature) , il faut qu ‘elle soit une priorité politique.

La droite a fait trop de réformes d’affichage ( ex fouille systématique des coffres de voiture) ou sécuritaire en amalgamant les petits délinquants avec les criminels et les terroristes .

Une réforme constitutionnelle doit être mise en place , rééquilibrant les institutions, garantissant la neutralité et l’autonomie de la justice . cette réforme structurelle permettra une justice plus lisible, des citoyens mieux associés , des procédures simplifiées ( guichet unique) , la place de chacun des partenaires requalifiée, les domaines de compétence de la police et la justice clarifiés et le rôle du Médiateur de la république renforcé.

L’harmonisation avec la législation européenne sera garante d’une meilleure efficacité judiciaire. » ICI

"Pour les personnes incarcérées, la mise à l’isolement est souvent vécue comme une sanction, simplement parce qu’elle est imposée. La prison est un milieu fermé impliquant pour la personne qui s’y trouve de nombreuses contraintes comme par exemple : la restriction de l’espace de circulation, la restriction des contacts et des échanges verbaux, la restriction sensorielle, la monotonie du travail mal rémunéré, la limitation d’association avec les autres, l’obligation d’obtenir une autorisation pour nombre d’actes de la vie quotidienne, etc. Les privations sociales, sensorielles, intellectuelles, cognitives, sexuelles engendrent une désocialisation de la personne, en dépit des stratégies d’adaptation mises en œuvre. L’isolement est un enfermement dans la prison. Ce mode de gestion de la détention nie, encore plus que la prison ne le fait déjà, l’identité et la dignité de la personne. Ne plus avoir de contact humain, c’est devenir un non-être. Nul, quels que soient les actes commis, ne peut être soumis à des traitements cruels, inhumains ou dégradants. Justifier un tel traitement par des impératifs de sécurité, c’est indexer les droits fondamentaux sur une raison plus forte, ce qui revient à en nier le principe même. La mise à l’isolement résulte parfois d’une demande de la personne. Cela même pose question. Si le mode de gestion de la détention ordinaire assurait le droit à l’intimité, le droit à conserver son intégrité et sa dignité, il en serait sûrement autrement. Quant à la protection des personnes, ne peut-elle pas être assurée sans avoir recours à ce mode de gestion antisocial par excellence ?

Le maintien à l’isolement est de toute évidence incompatible avec l’objectif de réintégration." ICI

20:05 Publié dans Droit | Lien permanent | Commentaires (0)

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