06/02/2008
Regard
Les hommes allaient et venaient dans le quartier de la gare comme dans une galerie pleine de courants d’air. Les enseignes de magasins clignotaient partout mais les arbres dressaient leur ombre vers un plafond bas de nuages bleu marine où le crépuscule filtrait ça et là. Et les toits éteints, sans clair de lune, coiffaient différemment les maisons serrées l’une contre l’autre, abandonnées à la pénombre.
Dans la nuit, toute cette eau débarquait en averses serrées. Le quartier pourrait se réveiller sous un autre jour.
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