09/11/2007
L'homme et la religion
L’article que je vous propose de lire aujourd’hui me concerne d’autant mieux que ne m’intéressant pas à la religion comme on l’entend généralement, je me laisse néanmoins toucher par les chants dits religieux, de « toutes sortes ». Si c’est également votre cas, cet article peut vous intéresser : Pour le lire intégralement, cliquez ici
« L’historien et l’ethnologue savent combien on tend à analyser l’inconnu dans les termes du connu, et ce notamment lorsqu’ils appréhendent des faits qu’ils classent comme religieux en référence aux catégories explicatives de leur propre culture. Or, il y a un véritable problème à prétendre penser l’homme et le monde selon les codes élaborés et les repères fixés par la pensée occidentale. Pour celle-ci, il existe par exemple une séparation symbolique fondamentale entre le corps mortel et l’âme désincarnée. L’enseignement des Upanishad indiennes, qui se place sur le plan gnostique, qui ne connaît pas de culte, qui ne se rattache à aucune église et ignore toute idée de personne divine, peut difficilement, dans ce contexte, être catégorisé comme « religieux ». Dans la même logique, le chamanisme sibérien, le yoga, le taoïsme, le bouddhisme ancien, les cérémonies vaudou, les cultes civiques romains, etc., présentent-ils un caractère religieux indiscutable et identique, ou sont-ils simplement interprétés et « formatés » en fonction de nos propres abstractions ? La notion de « sacré » suffit-elle pour rassembler ces pratiques sous le même dénominateur ? Il serait par exemple intéressant d’appréhender les symboles de la papauté ou les fonctions d’exorciste avec les catégories vaudou, mais le monde clos du Vatican, bien qu’aussi exotique et singulier qu’une communauté de derviches tourneurs ou qu’un monastère tibétain, intéresse relativement peu les ethnologues »
Je vous propose d’écouter et de regarder ce truc un brin "religieux", en cliquant ici
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