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08/10/2007

Poésie

Un passage de l’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon, page 26

 

Ce dimanche-là, le ciel s’était nettoyé de ses nuages et les rues se retrouvèrent noyées dans une buée brûlante qui faisait transpirer les thermomètres sur les murs. Au milieu de l’après-midi, alors que la température frôlait déjà les trente degrés, je partis vers la rue Canuda pour me rendre à mon rendez-vous avec Barcelo, le livre sous le bras et le visage couvert de sueur. L’Ateneo était — et est toujours — un des nombreux endroits de Barcelone où le XIXième siècle n’a pas encore été avisé de sa mise à la retraite. De la cour solennelle, un escalier de pierres conduisait à un entrelacs fantastique de galeries et de salons de lecture, où des inventions comme le téléphone, le stress ou la montre-bracelet semblaient autant d’anachronismes futuristes.

Manitas de Plata, ici

et pour finir, un peu d'harmonica, ici

 

16:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

c'est bizarre, car j'avais cru comprendre qu'il y avait un lien de parenté entre toi et Lung Ta
j'ai rien compris, comme d'habitude..
c'est çà d'être une nounoune..
bonne fin de journée !!

Écrit par : ambre | 09/10/2007

Bonne soirée Ambre, au plaisir de te lire ici !

Écrit par : sophie | 09/10/2007

Les commentaires sont fermés.