25/01/2013
Photos du jour
20:08 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)
Un site mystérieux
Un site multilingue... je prends. D'autant qu'en plus de l'anglais, je me mettrais bien à l'espagnol aussi. Le site : http://www.bibleforyou.net/Judges/Book/Chapter_1_fr.html
13:48 Publié dans Site | Lien permanent | Commentaires (0)
Chronique sur le don
"Don & Abandon": version longue d’une chronique pour Exist’Ens sur TrENSistor, la sympathique web-radio de l’Ens de Lyon, chronique dans des conditions assez rocambolesques, à la lumière intermittente d'une cage d’escalier de la presque-île, aux passages sonores…
"Tout don est un danger. Tout don implique un risque, parce que tout don éprouve notre capacité à recevoir et à rendre. Chaque offrande est une menace, parce que dans la mesure même de son désintéressement initial, elle place le donateur et le bénéficiaire face à la possibilité, à la tentation de l’ingratitude. Recevant un présent, nous pouvons nous permettre ce luxe d’être ingrat, de refuser ce don ou de ne pas le rendre.
Parce qu’il échappe à toute norme, à toute loi, le don est toujours périlleux.
Donnant, nous sommes frustrés d’un bien qui nous échappe sans retour. Recevant, nous sommes fragilisés parce que nous devenons débiteurs, redevables, non pas par contrat, c’est-à-dire par contrainte et contrôle, mais par obligation, c’est-à-dire par honneur. Le don oblige, en effet, comme jadis la noblesse ; le don oblige précisément dans la mesure où il ne nous contraint pas. Nous ne sommes liés par la pression d’aucune coercition légale. Aucun pouvoir ne peut s’exercer ni sur la manière dont nous recevons le don qui nous est fait ni sur la manière dont nous y répondons (1). C’est une différence essentielle, ce me semble, avec la culture du fameux potlatch analysé par Marcel MAUSS dans son Essai sur le don (Forme et raison de l’échange dans les sociétés primitives, 1923) : alors que l’échange non-marchand du potlatch implique l’obligation de recevoir et de rendre dignement, faute d’infamie sociale ; le don dans la tradition chrétienne est tout sauf un troc. On ne donne pas un truc à quelqu’un pour recevoir de lui un autre truc, si possible plus clinquant, mais parce qu’on estime que ce truc gagne à être, non pas seulement partagé, mais transmis, livré, confié à l’autre." Vous trouverez la chronique sur ce site :http://lesoupirailetlesvitraux.hautetfort.com/
09:58 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)