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22/02/2008

Agrobiosciences

Réfléchir, même à ce qu’on mange, c’est primordial. L’extrait et le lien

« L. Gillot : Casse-croûte... Quand on entend ce mot, on voit déjà deux compagnons, qu’ils soient au champ ou à l’usine, rompre et partager le pain, le tartiner généreusement de fromage, le tout arrosé - pourquoi pas - d’un cru du coin. Initialement, le mot désigne un instrument conçu pour casser les croûtes de pain, pour les vieillards qui n’ont plus de dents nous précise le Littré. C’est en 1898 qu’il apparaît dans le sens qu’on lui connaît aujourd’hui… »

20/02/2008

Blog d'auteur

 très créatif, c'est ici

12:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

"Le décor est planté"

Sage et scientifique, article réconfortant, quelques extraits et le lien

« Si Yildiz aime les sciences sociales et biologiques, elle sait rester objective par rapport à l’importance à leur accorder. «La science au sens large du terme – autant les sciences sociales que biologiques – constitue une voie d’entrée intéressante pour comprendre le monde, les relations des hommes entre eux et leurs effets sur notre planète. Mais je ne pense pas que la science soit le seul moyen pour agir positivement sur le monde. La science, n’a à ce jour, pas donné que de bonnes idées. Je pense aux organismes génétiquement modifiés, à la bombe atomique, pour ne citer que ceux-là, qui sont directement issus du regard particulier que porte le monde moderne fortement imbu de la pensée scientifique sur le monde. Il y a un certain manque de sagesse dans le fait de vouloir tout comprendre, tout expliquer, tout dominer, sans se soucier du cadre éthique, ni des questions de développement équitable à l’échelle de la planète». Yildiz qui est très prolifique, a déjà deux autres projets de recherche tout trouvés. Le premier consiste à examiner les rapports des Betsileo, ethnie malgache, à la forêt et aux arbres. Elle s’interroge aussi sur la politique de conservation adoptée dans la Grande Ile et qui est fortement influencée par les organisations non-gouvernementales américaines. Les modèles de protection de la nature proposés à Madagascar lui paraissent «très peu adaptés à ce pays». Sa deuxième recherche a pour but d’identifier les pratiques anciennes et actuelles ayant amené la domestication du figuier et de l’olivier dans les pays méditerranéens. »

« Depuis qu’elle est enfant, le jardin familial constitue pour elle un important terrain de jeux. Son arrière-cour regorge d’arbres fruitiers et d’épices alors que l’avant-cour est une pelouse bordée de plate-bandes bien alignées. Sa mère, jardinière hors-pair, l’initie à l’art du jardin. Au contact de ses oncles maternels qu’elle qualifie de «vrais naturalistes», elle découvre l’univers des plantes. Le décor pour sa future carrière est... planté. »

« Avant de se tourner vers les sciences sociales et plus particulièrement vers l’ethnologie car elle veut comprendre «l’histoire et les rapports de nos sociétés respectives à la nature. Rapports qui sont différents bien que nous soyons fondamentalement semblables »