06/12/2013
L'arbre noir
Ce grand arbre noir Ce ciel plein de fumée Devant ma fenêtre Aux vitres embuées Ce feu qui brûle et craque Ces reflets sur ces murs Le parfum de ces fleurs Sur ces meubles obscurs Et le bruit De ces gouttes de pluie Qui claquent sur les toits La nuit C'est un décor que tu connais Peut-être t'en souviendras-tu Rappelle-toi la cheminée Les livres si souvent relus Rien n'est changé, tout est pareil Tout est pourtant si différent Il flotte comme un goût de sommeil Ou de tristesse, je ne sais comment Ce n'est peut-être que le temps Qui passe et laisse une poussière De rêves morts et d'illusions Peut-être est-ce ton absence, mon coeur
Nino Ferrer
09:29 Publié dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2013
1984
1984, non je ne vais pas parler de George Orwell, mais du groupe Vespa Bop dont nous connaissons deux éléments Patrick et moi. Jean Claude Lin, le batteur-chanteur, s’est mis à la batterie sous les instances et les auspices de Patrick, ce fut une révélation pour Jean-Claude qui n’avait jamais touché une batterie de sa vie. Cela se passait rue de Pont Guilhermery à Toulouse, Éric Subra, le guitariste rythmique-solo suivait à l’époque Jean-Claude partout, il ne s’est mis à la guitare qu’ensuite, nous n’avons hélas pas assisté à ce prodige. Jean-Claude, batteur agréé en cinq minutes d’essai fit partie du groupe flash-back qui répétait rue Guilhemery toujours, dans notre studio-chambre-salon d'alors. Les voisins étaient tolérants mais râlaient quand même un peu parfois, sans jamais devenir méchants. De l’autre côté de la cour se trouvait un grand bâtiment où logeaient de fins connaisseurs d’opéra (chanteurs peut-être eux-mêmes ou musiciens d'orchestre classique), dans leur enthousiasme de mélomanes et de professionnels ils haussaient volontiers le volume de leur chaîne. Nous baignions donc dans ce quartier dans un univers musical éclectique et ma foi, bon enfant. Sur la vidéo on voit Jean-Claude qui ne veut pas parler de son boulot à l’interviewer, trente ans plus tard je peux me permettre de le dire : il était ambulancier, mais nous le fréquentions nous en 1979-80, alors qu’il exerçait la profession peut-être plus reposante de plombier ; en 1981 j’allais moi-même me découvrir des talents pour les travaux manuels, lors d’un stage de couture sur chaussures qui me permit de travailler (deux ans durant) dans un atelier où l’on fabriquait des chaussures pour pieds sensibles, "chez Marianovitch", ce n’était pas vraiment le pied à cause des odeurs fortes des différentes colles utilisées. Le troisième élément : Marco, nous ne le connaissons pas. Patrick a découvert par hasard la video du groupe sur le Net hier soir et me l’a montrée ce matin, encore ému de revoir Jean-Claude et Éric. Mais la malédiction des rockers, à laquelle faisait souvent allusion Jean-Claude, allait encore frapper ce matin même. Sur le chemin du boulot, la video encore dans la tête, lors d’une halte à la banque pour retirer de l’argent, l’horrible machine a avalé notre carte bancaire, "horrible" comme qui dirait, "j'ai les boules", "ras le bol". Enfin, poisse ou pas, Vive le rock and roll !
La fameuse video en question, Rockers de Toulouse, époque 1984 :
Why fit in when you were born to stand out?
~ Dr. Seuss
08:59 Publié dans Musique, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
01/10/2013
Amour suprême
12:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)