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24/01/2013

Ami/ennemi

"Contrairement à C. Schmitt, Freund ne fait pas de la distinction ami/ennemi un critère ultime du politique, mais un présupposé parmi d’autres. Chez Schmitt la notion de l’unicité du concept ami/ennemi dans l’essence du politique peut contribuer à renverser la formule de Clausewitz et admettre que la guerre ne serait plus le prolongement de la politique mais sa nature même. Or, ce n’est pas ce que Freund envisage.

Ami/ennemi dans la logique de puissance :

Une politique équilibrée de puissance doit identifier l’ennemi, figure principale du couple dans la mesure où c’est avec lui que se scelle la paix et non avec l’allié. Nier son existence comporte donc un risque, un ennemi non-reconnu étant toujours plus dangereux qu’un ennemi reconnu. « Ce qui nous paraît déterminant, c’est que la non reconnaissance de l’ennemi est un obstacle à la paix. Avec qui la faire, s’il n’y a plus d’ennemis ? Elle ne s’établit pas d’elle-même par l’adhésion des hommes à l’une ou l’autre doctrine pacifiste, surtout que leur nombre suscite une rivalité qui peut aller jusqu’à l’inimitié, sans compter que les moyens dits pacifiques ne sont pas toujours ni même nécessairement les meilleurs pour préserver une paix existante » (4). Par ailleurs il ne faut pas céder à la tentation de croire que la guerre règle définitivement les problèmes politiques posés par l’ennemi : « même la défaite totale de l’ennemi continuera à poser des problèmes au vainqueur 

(5). Le conflit israélo-arabe en est l’exemple type." Le site :

http://linformationnationaliste.hautetfort.com/

 

03:10 Publié dans Lecture, Site | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2012

Le poème d'une étudiante

J'espère que vous avez lu la note précédente au sujet de la relation qu'entretenait André Peragallo, un poète du nord, avec un autre poète du nord, Armand Dehorne. Leur amitié est née de leur amour commun de la poésie, une amitié qui rayonne jusqu'à nous. Voici maintenant un poème que j'ai lu par hasard sur un blog, il m'a touchée par sa justesse, le poème traduit le dénuement de l'homme puis sa lente évolution face à la mort de l'autre, un autre qu'il aime. L'étudiante l'a écrit en anglais, pour ceux qui ne le parlent pas, je vais en donner une traduction sommaire. Donc, voici ce poème qui s'intitule Les cinq étapes du deuil, vous trouverez à la fin le lien du blog où l'étudiante parle de son expérience dans sa note du samedi 10 novembre 2012. 

Yes, I know, I’ve heard the news

 But I don’t react the right way
What are those words that people say
I try to pick up on their cues
But if you want the truth, the truth
I can’t believe you went away

So maybe you did after all

And I do have to keep going
But what if I keep on pretending
That I’ll see you, that you will call
It’ll be our secret, a way to stall
Until I am done grieving

How could it happen anyway

How could you leave me all alone
What is this world full of clones
Who won’t let me mourn my own way
Who ask if I will be okay
When on your memory they throw stones

What is this world and is it worth

Trying and trying and for what
Getting bruised and grazed and cut
Until our death, up from our birth
What do we accomplish here on earth
What bright side is there to look at

 

So you are not here anymore

Don’t know if you’re still listening
I think I feel you lingering
And you should know I’m okay now
I found what I was looking for
So you can spread your wings

Oui, j'ai entendu les nouvelles

Mais je ne peux pas réagir correctement

Que sont ces mots que disent les gens

J'essaie de donner la réplique

Mais si tu veux la vérité, la vérité

est que je ne peux pas croire que tu sois parti

 

Peut-être qu'après tout, c'est vrai

et je dois continuer, il le faut

mais je persiste à faire semblant

que je te reverrai, que tu m'appelleras

Ce sera notre secret, une façon de différer

jusqu'à ce que j'aie réussi à faire le deuil

 

Comment cela a-t-il pu arriver

Comment pourrais-tu me laisser toute seule

Qu'est-ce que ce monde empli de clones

Qui ne veulent pas me laisser pleurer à ma façon

qui me demandent de faire face

alors qu'ils bafouent ta mémoire

 

Qu'est-ce que ce monde et cela vaut-il la peine

d'essayer encore et encore pour finalement

se retrouver meurtri, écorché et isolé

jusqu'à notre mort, depuis notre naissance

Qu'est-ce que nous faisons ici, sur terre

Y a-t-il un côté positif dans tout cela


Ainsi tu n'es plus ici

Je ne sais pas si tu m'entends toujours

J'ai l'impression de te sentir t'attarder dans les parages

Tu dois sans doute savoir que je vais bien maintenant

J'ai trouvé ce que je cherchais

Tu peux déployer tes ailes

Le blog de l'auteure : http://cleetfil.hautetfort.com/

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

08:53 Publié dans Poésie, Site | Lien permanent | Commentaires (0)

07/11/2012

Tchernobyl et la BD

Le lien est sous cet extrait d'interview :

"Vous considérez-vous comme un auteur engagé ?

Non, pas du tout. Je ne suis pas un militant, je n’occupe pas de sites, je ne manifeste pas. La complexité du monde fait que je n’arrive pas à m’engager totalement dans une direction. Mon seul acte de ce genre fut, il y a quinze ans, de refuser un dessin en faveur du nucléaire ! Mais, cette fois, je me suis soudain senti impliqué, investi d’une mission. Les gens du coin [Emmanuel Lepage et les Dessin'acteurs sont basés en Bretagne] nous ont aidés en donnant de l’argent, les coopératives bios ont fourni de la nourriture – il nous a fallu amener de quoi manger, car les aliments sont contaminés là-bas. Nous étions les derniers maillons d’une belle chaîne."

 Le lien : http://www.bodoi.info/a-la-une/2012-10-29/emmanuel-lepage...