Mettons-nous à l’école du Cœur de Marie dont saint Jean Eudes décrit l’activité débordante :
Ô très douce et très pieuse Vierge Marie, vous qui regardez des yeux de votre bonté tant de misères et tant de misérables, dont toute la terre est remplie ; tant de pauvres, tant de veuves, tant d’orphelins, tant de malades en toutes manières, tant de captifs et de prisonniers, tant d’hommes qui sont persécutés par la malice des hommes, tant d’indéfendus qui sont opprimés par la violence, tant d’ouvriers évangéliques qui sont exposés à mille dangers pour sauver des âmes qui se perdent, tant d’esprits affligés, tant de cœurs angoissés, tant d’âmes travaillées de diverses tentations sont autant de voix par lesquelles ils vous crient :
« Ô Mère de miséricorde, consolatrice des affligés, refuge des pécheurs, Ouvrez les yeux de votre clémence pour voir nos désolations. Ouvrez les oreilles de votre bonté pour entendre nos supplications. » (Saint Jean Eudes, Œuvres Complètes, vol. VII, p. 32, Lecture 57)
|