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03/01/2022

Office des lectures de la messe du jour ♣ La méditation des carmes

Office des lectures

 

Introduction

 

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

 

 

Hymne : Dieu s’est fait homme.

 

CFC — CNPL

 

Dieu s’est fait homme. Désormais
Sa face humaine dans la nuit
Ne brille plus qu’au feu secret
De notre vie.

Grande est la force de l’amour
Pour attirer vers toi, Sion,
Celui qui cherche encore le jour
Comme à tâtons.

Point d’autre signe n’est donné
Du Dieu fait chair, en notre temps,
Ni d’autre étoile pour mener
L’homme à l’Enfant.

Où resplendit la charité,
Le cœur bientôt reconnaîtra
Dans la ténèbre ou la clarté
Que Dieu est là.
 

Antienne

La lumière a brillé dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.

 

 

Psaume : 30 - I

 

2 En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ;
garde-moi d'être humilié pour toujours.

Dans ta justice, libère-moi ;
3 écoute, et viens me délivrer.
Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.

4 Ma forteresse et mon roc, c'est toi :
pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.
5 Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ;
oui, c'est toi mon abri.

6 En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
7 Je hais les adorateurs de faux dieux,
et moi, je suis sûr du Seigneur.

8 Ton amour me fait danser de joie :
tu vois ma misère et tu sais ma détresse.
9 Tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi ;
devant moi, tu as ouvert un passage.

 

 

La méditation des carmes (lue sur le site Hozana) :

 

En l’absence d’une méditation du frère Jean, o.c.d., nous publions avec son autorisation une méditation du père Gérald Chaput du diocèse de Valleyfield (Canada).

 

Le prophète Isaïe nous annonçait qu’un enfant est né pour nous, qu’un fils nous a été donné (Is 9,6). Nous avons besoin de nous rappeler que nous ayant parlé par les prophètes, Dieu maintenant nous parle par son Fils (He 1,1). Nous avons besoin, nous humains, d’entendre sans nécessairement comprendre, que Dieu s’est rendu visible à nos yeux (Préface) avec la ferme volonté d’être lumière et salut (Ps26). A tous les peuples, Dieu donne son Messie (Acc).

Il faut être un peu insensé aujourd’hui pour avoir cette sagesse (1 Cor1, 21) de saisir qu’une lumière s’est levée (Mt 4, 16). Cette lumière ne nous est plus simplement promise, elle habite parmi nous. Elle n’est plus seulement prophétisée, elle est donnée à voir. Alors que tout baignait dans le silence - le noir - Jésus est descendu des demeures royales pour repousser nos ténèbres (Guillaume de Saint Thierry). Dieu s’est « converti » à nous pour que nous prenions le même chemin : convertissez-vous à moi vient-il de nous dire. Venez à la lumière.

Pour répandre cette sublime lumière, Jésus non seulement est né dans le noir d’une grotte, mais il a passé sa vie à cheminer dans le noir, au bord de la mer de Tibériade (Mt 4, 18), vers ceux qui habitent le pays de l’ombre et de la mort. Il a parcouru une terre - la Galilée - terre-carrefour des païens qui était dans le noir. C’est là, dans cette terre, que Jésus a assumé le ministère de l’Étoile qui éclaire dans la nuit. Et les Mages qui étaient dans la nuit, en ont éprouvé une grande joie (Mt 2, 10).

Une lecture attentive, une lecture priée de ce texte de Matthieu nous montrant Jésus inaugurant sa vie publique, nous fait voir que Jésus-chemin est en mouvement, en chemin, ailleurs que là où nous voulons l’enfermer. Inimaginable, c’est « ailleurs » sur un autre chemin (Mt 2, 12) qu’il a donné le coup d’envoi à sa vie publique. Ce n’est pas rien pour nous vivant dans une culture « laïque », de réaliser cela. Jésus commence par faire route vers nos ténèbres avant de se dire lui-même route vers Dieu (Jn 14, 6).  Dieu n’est pas loin de chacun de nous ! (Ac 17,26-27).

En contemplant ce pèlerinage de Jésus vers nos noirceurs, nos cultures étrangères à sa Parole, nous ne pouvons que proclamer bienheureuse cette terre des ténèbres et ce pays de l’ombre de la mort sur laquelle la lumière se lève (Mt 4, 15-16). Bienheureuses sont nos faiblesses qui attirent Dieu. Dieu et cela se confirme dans le paysage géographique inaugural de la vie publique de Jésus, a un faible pour nos ruptures d’alliance. Dieu a voulu établir sa demeure là où règnent les ténèbres. Dans nos cœurs. Qui sommes-nous pour que Dieu s’attache à nous ? (Job 7, 17)

Saintes femmes, la lumière est le vêtement de Dieu dit magnifiquement Angelus Silesius (1624-1677). Il ajoute comme pour nous rassurer : Si tu la perds (celle lumière), sache que tu n'as pas encore perdu Dieu (L'errant chérubinique, II, 5). Cette mission de Jésus, envoyé du Père, parfum du Père disent les mystiques, est la nôtre. Nous sommes des envoyés de Jésus comme Jésus est l’envoyé du Père. Nous sommes des envoyés par un autre chemin pour être lumière pour ceux qui vivent dans les ténèbres, des lampes allumées dans l’obscurité, des étoiles dans la désorientation générale, des phares au milieu de la tempête et de la nuit noire. Nous sommes le parfum de Jésus dans notre société, des envoyés dans le monde pour rendre témoignage à la vérité (Jn 18, 37).  Par nous, la bonté de Dieu notre Sauveur se manifeste dans le monde (Tt 3, 14).

Comment réaliser cette mission ? En démontrant vient de nous dire Jean que nous appartenons à Dieu (Jn 4, 6). Cela signifie que l’Évangile doit être le critère suprême de nos vies ; que nous refusons t’atténuer cette Lumière pour l’accommoder à cette intelligentsia de chez nous qui au nom du multiculturalisme, veut nous déposséder de notre héritage parce que ce n’est plus politiquement correct de montrer notre identité chrétienne. Nous n’avons pas à annoncer une idéologie nouvelle. Nous avons à faire voir une forme de vie qui donne de l’autorité à ce que nous sommes. C’est cette autorité qui fait que les foules vont à Jésus. Cette autorité-là, les foules l’ont reconnue dans des mère Térésa, des Jean Vanier. Nouveauté d’authenticité. 

 AMEN


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La vie de sainte Geneviève

ICI

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01/01/2022

Saint Oyend ; la visite des bergers ; la méditation des carmes et enfin la prière de l'Équipe de Nazareth

Saint Oyend, Ici

 

La visite des bergers :  Ici

 

Extrait de la méditation à ce sujet :

 

« Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus. »


"Ce nom est celui indiqué par l'ange au moment de la conception virginale du Sauveur. Revivons les paroles du Saint-Père, lors de la célébration de la solennité de sainte Marie, Mère de Dieu : « L'Église a affirmé : Marie est Mère de Dieu. Nous devons être reconnaissants parce que dans ces paroles est contenue une splendide vérité sur Dieu et sur nous. C'est-à-dire que, depuis que le Seigneur s'est incarné en Marie, dès lors et pour toujours, il porte notre humanité attachée à lui. Il n'y a plus Dieu sans homme : la chair que Jésus a prise de sa Mère est sienne aussi maintenant et le sera pour toujours. Dire Mère de Dieu nous rappelle ceci : Dieu est proche de l'humanité comme un enfant de sa mère qui le porte en son sein (…) Dans sa Mère, le Dieu du ciel, le Dieu infini s'est fait petit, s'est fait matière, pour être non seulement avec nous, mais aussi comme nous. » (Pape François, Homélie du 1er janvier 2018)


Le Saint-Père a repris cette idée de notre humanité dans les bras de cette Mère du Sauveur, celui qui a remis notre existence sur la route divine. Notre humanité fragile, chère et sacrée, est dans les bras de cette Mère tout aimée de Dieu. Avec elle nous pouvons avancer sur la route divine. Elle nous porte dans ses bras maternels : que craignons-nous ?"

 

 

Et la méditation des carmes :

 

 

"Quelle est belle, l'espérance dans le cœur des humains !

L'épreuve est là, présente dans beaucoup de familles ; la souffrance et la mort visitent des peuples entiers, et dans notre propre cœur montent des craintes que nous n'arrivons pas à chasser, pour nous et ceux que nous aimons. Et pourtant, ce matin, nous avons dit des dizaines de fois : "bonne et heureuse année !"

 

L'espérance est bien la plus forte, et aujourd'hui nous voulons tous qu'elle soit victorieuse dans notre vie de famille ou dans notre vie de solitude.

On change d'année ...

 

En un sens, ce n'est guère qu'un chiffre qui change ; mais c'est pour chacun l'occasion de tourner une page, de trouver une page neuve, libre, accueillante, où il pourra écrire sa vie, exprimer son amour et sa liberté.

 

Cette espérance de l'année nouvelle, nous la partageons avec tous les humains ; mais notre foi chrétienne la colore d'une manière toute spéciale.

 

Pour nous, en effet, cette nouveauté qui nous est offerte est un cadeau de Dieu, une preuve de sa fidélité envers nous ; et le bonheur que nous souhaitons à tous, nous savons qu'il vient de ce Dieu qui nous aime. Nous disons non seulement "bonne année !", mais nous pensons, comme nous le suggérait à l'instant l'Écriture :

 

"Que le Seigneur te bénisse et te garde", lui qui t'aime et que tu vas aimer.

 

"Que le Seigneur te montre son sourire, qu'il te prenne en grâce", lui qui t'est plus inti­me que l'intime de toi-même.

 

"Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix !"

 

C'est de Dieu que nous attendons la paix et le courage pour la bâtir, partout dans le monde, partout dans notre pays, et à tout moment de notre vie de foyer ou de communauté.

 

Une autre certitude éclaire notre espérance de chrétiens, c'est que l'année qui vient ne sera pas pour nous une année de servitude, mais un temps que nous allons vivre avec la liberté des fils et des filles de Dieu.

 

Saint Paul nous le rappelait à l'instant :  Dieu, par sa grâce, nous enseigne chaque jour à vivre avec mesure et à réaxer notre désir ; et c'est ainsi, activement, sereinement, en nous passionnant pour Dieu et pour l'homme, que nous attendons et préparons "la bienheureuse espérance, l'apparition en gloire de notre grand Dieu et sauveur, le Christ Jésus" (Tite 2,13). Une vie avec le Christ commence dès "le monde présent", qui nous comblera lors du face à face ; et à ce trésor d'amitié nous venons déjà puiser ce soir en entrant ensemble un instant dans la pensée de Dieu et en recevant le Corps de son Fils, qui est pour nous dès maintenant pain pour la route et gage de vie éternelle.

 

Une troisième lumière ensoleille nos vœux de chrétiens en ce premier jour de l'année, c'est que nous partageons la nouveauté dans l'Esprit Saint.

 

Nous tous qui abordons nos frères, nos sœurs et tous nos amis en leur disant : "heureuse année !", nous avons d'abord puisé la paix et l'espérance en Dieu même, et c'est l'Esprit Saint qui tourne doucement notre cœur vers Dieu et qui nous fait prier avec bonheur en redisant : "Dieu, mon Père".

 

Tout ce que nous allons vivre durant cette année, nous allons le recevoir de la main d'un Père qui nous aime. Qu'il s'agisse de nos joies, de nos épreuves, de notre bonheur familial ou de nos moments de solitude, nous savons que quelque part au fond de notre cœur se trouve un lieu pour tout accueillir en souriant à Dieu.

 

C'est ce que faisait Marie, la sainte Mère du Christ, qui nous est donnée aujourd'hui pour modèle : elle "gardait tout dans son cœur", et repassait dans son cœur tous les événements de sa vie, pour rejoindre à tout moment la volonté de Dieu et son amour.

 

C'est aujourd'hui le souhait que nous adresse l'Église : "tout au long de cette année nouvelle, garde au cœur la joie et la paix de Marie"."


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Notre-Dame Très douce Vierge Marie,
Tu as dans ton apparition à Pontmain, rappelé l’importance de la prière,
fortifié en nos cœurs l’Espérance et apporté la Paix.
Daigne accueillir favorablement aujourd’hui la prière ardente que nous t’adressons pour que s’établisse dans nos cœurs, nos familles, notre Nation et toutes les Nations, la PAIX, fruit de la justice, de la vérité, de la charité.
Augmente en nos âmes le désir de vivre pleinement notre foi, sans aucune compromission, dans toutes les circonstances de notre vie.
Aide-nous à toujours comprendre les autres et à les aimer profondément en Dieu. Amen.

08:19 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)