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10/11/2020

Selon une enquête

"Selon une enquête réalisée par le cabinet de conseils EY-Parthénon, seules 2% des Ed'tech françaises monétiseraient les données personnelles, préférant à ce modèle économique l'abonnement et la vente de prestations. Option qui a d'autres travers : que devient l'égalité entre les  établissements dès lors que tous n'ont pas les moyens de s'offrir les mêmes outils ? Quoi qu'il en soit, la question n'a pas eu l'air de chagriner Jean-Michel Blanquer, qui a redit plusieurs fois son soutien à cette filière. Lors de l'inauguration du fonds d'investissement Educapital, en 2017, le ministère s'était présenté comme une "porte d'entrée" vers un "monde difficile à comprendre, opaque et finalement peu facilitant". Une position qu'il a aussi défendue devant le Sénat où, auditionné, il a plaidé pour une "vision large, plus vaste que la reconduction des habitudes...". Fin  avril, pour aider les enseignants à assurer la continuité pédagogique, le ministère a cependant concocté en urgence une version temporaire de la palteforme Apps.education, qui privilégie des services libres."

Fin de l'extrait de l'article Les géants du numérique au premier rang, Télérama 3695, par Marion Rousset.

 

Les vertus du digital, même pour ceux qui sont outillés, posent question. Quid des autres, et aussi de ceux qui sont rétifs aux ordinateurs ? Doivent-ils se résoudre à vivre dans des réserves pour les électro sensibles, ou dans la rue pour les marginalisés compatibles aux ondes émises ?