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18/07/2019

"Qui est mon prochain ?" ♣♣♣ Lui, eux, nous ♣♣♣ Le cœur en question ♣♣♣ Les Carmes au charme délicat

 

« Qui est mon prochain ? » (Lc 10, 25-37)

En ce temps-là, un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ‘Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’ Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. » 

 

 

 

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Mon prochain, bien aimé Jésus est donc lui, eux, également, qui prennent soin des autres :

 

https://youtu.be/Gm6gXRz88Ws

 

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Le cœur pour ne pas le fermer, s'aligner pour se reconnecter à sa source :

https://youtu.be/OdOfFMSI5SA

 

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Ils ont puisé à la source de l'enfance, celle qui joue et observe, pour soigner par le qi gong. L'enfant qui, dans sa joie finit par danser et comprendre des choses subtiles que les gens accaparés par les soucis ne voient plus. ""Se relier à son étoile" pour mieux s'ancrer, pour écouter ce qu'elle vous dit  "patience. N'oublie pas le sens de ta mission.""

Et  L'étoile est au sein de Dieu. Et Dieu est au sein de l'étoile.

Ce matin j'écoute les Carmes si délicates :

"Ce Jésus même, dont si facilement, si légèrement, nous nous réclamons, il nous faut apprendre, humblement, à le connaître, car nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et c'est le Père qui révèle son Fils en nous, or il nous le révèle comme le Serviteur qui a souffert, comme un Messie crucifié puis glorifié. Voilà l'Évangile que personne jamais ne pourra récrire.

Personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Nous ne pouvons regarder le Père qu'avec les yeux du Fils ; nous ne pouvons parler au Père qu'avec les paroles révélées par le Fils.

Et ce regard qui touche Dieu, ces paroles qui rejoignent Dieu, Jésus, lui aussi, ne les enseigne qu'aux humbles, aux hommes de bonne volonté qui ne jouent pas au plus fort avec Dieu, à tous ceux qui acceptent de se mettre à son école."

 

 

Prière de la communauté

 

"Lumière éternelle, brille en nos cœurs", Prière d'Alcuin d'York

 

Lumière éternelle, brille en nos cœurs.

 

Bonté éternelle, délivre-nous du mal.

 

Puissance éternelle, sois notre soutien.

 

Sagesse éternelle, dissipe les ténèbres de notre ignorance.

 

Miséricorde éternelle, prends pitié de nous ; pour que nous puissions chercher ta Face de tout notre cœur et de tout notre esprit, de toute notre âme et de toute notre force; et être amenés en Ta sainte Présence par Ta compassion infinie.

 

Par Jésus Christ, notre Seigneur Ainsi soit-il

 

Lu dans Une Minute avec Marie :

 

"La mort désormais inéluctable de Vincent Lambert ouvre une ère nouvelle pour la société française. Ce n’est en rien une mort naturelle : elle résulte d’une « cessation des traitements » qui consiste à provoquer l’insuffisance rénale par déshydratation et dénutrition d’une personne gravement handicapée mais, à proprement parler, ni malade, ni en fin de vie. C’est donc une euthanasie déguisée qui ouvre la porte à beaucoup d’autres, à commencer par celles qui menacent quelque 1500 personnes cérébrolésées en état pauci-relationnel en France. Certes, officiellement, l’euthanasie reste interdite. Mais c’est en appliquant à Vincent Lambert la loi Claeys- Leonetti contre l’acharnement thérapeutique avec sa « sédation profonde et continue » qu’on en vient à provoquer la mort de Vincent Lambert en le privant non de « traitements » mais de soins vitaux.

Cette mort provoquée (au terme d’une sixième procédure !) est d’autant plus préoccupante qu’elle procède d’un véritable acharnement.  Pendant 10 ans, le transfert de cette personne handicapée mais non, répétons-le, en fin de vie, vers une unité dédiée aux personnes lourdement cérébrolésées, a été obstinément refusé à ses parents qui la réclamaient. Maintenu dans une unité de soins palliatifs pendant cette décennie, Vincent Lambert a été privé d’orthophonie, de kinésithérapie, de mise au fauteuil, de promenade à l’air libre…Sur le plan judiciaire, et pour s’en tenir aux ultimes péripéties, le Conseil d’Etat a confirmé en avril la décision du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne d’arrêter de nourrir et d’hydrater Vincent Lambert. Puis l’État et le CHU de Reims se sont pourvus en cassation contre un jugement de la Cour d’appel de Paris ordonnant la reprise des traitements, après que le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU (CDPH) avait par trois fois demandé à la France « de présenter d'ici à six mois des observations et de maintenir les traitements d'ici là ».

 Le 20 mai, la Cour d’appel de Paris avait en effet estimé que l’hydratation et l’alimentation de Vincent Lambert, interrompues par les médecins le matin même, devaient être reprises en attendant que le comité de l’ONU se prononce sur le fond du dossier. Un mois plus tard, le 20 juin, le procureur général Molins rendait public un avis expliquant que la Cour d’appel de Paris n’avait pas le droit d’ordonner la reprise des traitements. Pour le procureur Molins, l’arrêt des « traitements ne constituant pas une atteinte à la liberté individuelle au sens de la Constitution et de la jurisprudence, la décision d’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation était donc légale. Quant aux demandes du comité de l’ONU, elles n’étaient pas contraignantes pour la France, toujours selon le procureur Molins… Tel est donc l’avis qu’a suivi la Cour de cassation après avoir été saisie en urgence par le gouvernement afin qu’elle valide le processus de sédation profonde et continue jusqu’au décès de Vincent Lambert.

Retenons en particulier ceci : alors que les juges de la Cour d’appel avaient estimé que le CHU de Reims avait porté atteinte au « droit à la vie » en cessant d’hydrater et d’alimenter Vincent Lambert, le procureur Molins a motivé ainsi son avis : « Ériger la vie en valeur suprême serait remettre en cause la loi Léonetti et le droit à l’IVG ». N’est-ce pas avouer que de la loi sur l’avortement à l’euthanasie sous couvert de la loi Claeys- Leonetti, c’est une même logique de mort des « inutiles » ou des « gêneurs » que l’Etat poursuit ? Un message redoutable alors que va être annoncé le projet de loi relatif à la bioéthique, avertit Emmanuel Hirsch, Professeur d’éthique médicale à l’université Paris-Saclay (en lien ci-dessous)."

Philippe Oswald