Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/02/2019

Lu ce soir

 

"Jacques de Jésus (Lucien Bunel)

 

Le silence, le recueillement, voilà deux mots qui semblent démodés dans notre siècle de la vitesse et de l’agitation, bien plus ce sont deux mots qui font souvent horreur à notre monde moderne. Et pourtant, si on savait la puissance de formation qui possède la réalité signifiée par ces deux mots, si on connaissait surtout la suave douceur qu’ils versent dans l’être qui sait se les appliquer, les faire passer et les réaliser à travers toute sa vie !

 

Province de Paris de l’Ordre des Carmes Déchaux, Tenir haut l’Esprit – Père Jacques de Jésus (Editions du Carmel, 2007)"

22:52 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Lu tout à l'heure sur le site Marie de Nazareth ♣♣♣ La montagne se déplace

 

"Le Dieu de la Bible souffre devant le mal et devant la souffrance

 

Elie Wiesel a subi la souffrance d’Auschwitz. Il a publié dans la presse un texte dont je cite un extrait : « Dieu de justice, Dieu de bonté, Dieu d’amour, où étais-Tu quand on persécutait Ton peuple ? Il est permis dans notre tradition de Te questionner. D’Abraham à Moïse en passant par Jérémie, dans toute la littérature biblique, nous découvrons des cris contre la justice divine. Dans ses “Lamentations”, Jérémie écrit : “Tu as tué sans pitié. Tu vois Tes enfants humiliés et Tu restes silencieux.” Cependant, je me suis demandé : peut-être suis-je injuste ? Après tout, Auschwitz n’était pas le produit de Dieu mais le produit des hommes. Auschwitz avait comme but non seulement de nous détruire mais aussi de Te détruire. Pourquoi ne pas songer également à Ton chagrin, Toi, père de l’humanité ? En regardant Tes enfants souffrir n’as-Tu pas souffert comme eux, avec eux ? » (Le Figaro Magazine, 4 septembre 1999)"

 

♣♣♣

 

Telle une éléphante un peu pataude mais finalement pas tant que cela, je l'ai fait ce qi gong de la montagne qui finit par se déplacer. La montagne était en nage ! :

https://youtu.be/O0l7iRMUKog

 

15:14 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Johnny, poète américain

 

 

Une cellule

 

 

Un lit superposé en métal
Un matelas et un oreiller dur
Deux casiers et un bureau
Des toilettes et un lavabo


 

Une porte qui est fermée
La chaleur s'en va par le trou d'aération et il fait chaud

Je transpire, pourtant il fait froid
Une veilleuse est allumée, pourtant il fait noir

 


  Un drap me couvre

Cependant j'ai besoin de plus qu'un drap

Le sol est froid

Mais j'ai besoin de plus que de la chaleur


Une fenêtre, mais elle est fermée

Un miroir, mais il est embué

Un esprit empli de pensées

Un cœur d'amour qui se sent entravé

 

Une hâte de partir, mais je suis ici

Je dis que je souris, mais c'est une larme

Je dis que je suis relaxé, mais je suis tendu

Je dis que je suis libre, mais je vois une clôture

 

 

 

Le poème de Johnny «A Cell» a été sélectionné par Clint Smith, rédacteur invité de Poem-a-Day en février 2019, et publié le 17 février 2019, en partenariat avec le club de rédaction Free Minds et un atelier basé à Washington, DC , qui fait s'élever les voix des personnes directement touchées par le système pénitentiaire par le biais de la création littéraire.

 

 

Johnny’s poem “A Cell” was selected by Clint Smith, guest editor for Poem-a-Day in February 2019, and published on February 17, 2019, in partnership with Free Minds Book Club & Writing Workshop, an organization based in Washington, DC, that elevates voices of those directly impacted by the prison system through creative writing.

 

 

A metal bunk bed
A mattress and hard pillow
Two lockers and one desk
A toilet and sink

A door that is closed
Heat out the vent and it’s hot
I’m sweating, yet it’s cold
A night light on, yet it’s dark

A sheet covers me
Yet I want more than a sheet
The floor is cold
Yet I need more than heat

A window, but it’s closed
A mirror, but it’s fogged
A mind full of thoughts
A heart of love that feels clogged

A rush to go, yet I’m here
I say I smile, but it’s a tear
I say I’m relaxed, but I’m tense
I say I’m free, but see a fence

 

Courage, la Jeunesse :

https://youtu.be/O0l7iRMUKog