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11/11/2018

La réflexion, comme ça me vient

 

D'abord cette constatation que j'ai pu faire hier soir lors d'une réunion mondaine : la joie naît quand la vanité fout le camp.

 

Hier donc je suis sortie dans le monde, autrement dit, je me suis retrouvée à un moment donné parmi des gens que je ne connaissais pas du tout, autour d'une présentation de livres, où le public a écouté mais hélas, sans dire grand-chose, puis autour d'un buffet où les gens se sont mis à parler, mais hélas, seulement entre gens qui se connaissaient. J'ai  manqué de curiosité pour écouter de quoi retournait leur conversation.

 

La vanité que j'ai pu discerner chez l'un ou l'autre, lors des présentations n'était sans doute que de façade, pour se donner contenance. Pour se donner contenance en effet les personnes ont affirmé  "je suis ceci ou cela" (qui avaient trait à des statuts sociaux) ou "j'ai ceci ou cela" (qui avaient trait à leur descendance)

Les timides, lors de ces présentations, ou ceux qui ne voulaient pas parler à des inconnus,  attendaient d'aller manger au buffet et de boire le vin de la cuvée de cette année.

 Je n'en ai bu qu'un petit peu mais il était délicieux.

La dame qui a parlé de son vin lors des présentations, a fait positivement rire les gens car elle possède un sens de l'humour que j'ai trouvé agréable en effet... Mais encore, elle anticipait également le plaisir que son public aurait à goûter son vin.

Elle s'affirmait en tant que  "je fais du bon vin et vous allez pouvoir le goûter." Si elle avait dit "je suis vigneronne", sans rien proposer de plus, ç'aurait été différent.

C'était une soirée à thème à la base : la guerre 14-18. Ce thème m'intéresse car on peut parler de pacifisme au bout du compte, et de respect pour les morts.

Respect et pacifisme, rejoignant le spirituel.

 

 

La religion rejoint-elle le spirituel ?

Pas toujours à mon sens.

Si je dis "je suis chrétien(ne)", juste pour m'affirmer en tant que quelqu'un d'existant, cela n'apporte aux autres rien d'autre que de constater que vous avez dit cela (sans preuve, agir forcément en tant que tel demande autre chose que des mots lancés comme ça.)

Si je dis "je suis joyeuse", ça n'a pas grand sens. Mais si la joie parvient à se communiquer au-delà des mots, j'affirme un possible par un "état d'être".

La personne peut être indifférente à un état de joie chez quelqu'un si une cause précise est avancée par le "joyeux luron", qui fait que l'autre ne se sent pas forcément concerné.

La dame hier soir qui fait du vin ne parlait pas de son statut mais de sa capacité à faire goûter cette boisson... à condition toutefois que les gens puissent payer, car le vin n'était pas offert.

Avec la joie, sans cause précisée, le témoin de cette joie finit par la sentir venir en lui comme un don pouvant se partager.

 

 

 

04:34 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)