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24/06/2018

La mort et la peur

 

J'ai entendu parler ces derniers jours d'une personne âgée de plus de 95 ans, qui a peur chaque nuit de mourir. Cette peur la ferait crier d'angoisse et un médecin a décidé d'administrer à la dame, chaque soir, une dose de substances soporifiques pour endormir cette peur. Cette dame récite des prières mais pour l'instant n'a pas encore été exaucée, puisqu'il faut avoir recours aux médicaments. D'aucuns disent que la religion est un opium. Je pense qu'au niveau de la foi quelque chose se passe qui affranchit de la peur. Certains pensent avoir la foi (et une sorte de preuve d'avoir la foi en pratiquant une religion) mais perdent confiance comme beaucoup d'autres quand ils pensent  qu'ils vont se noyer, éprouvant alors une totale panique. Le Christ dit alors face à la manifestation de cette panique  "Hommes de peu de foi !" Si la foi pouvait se commander, beaucoup en commanderaient au moins suffisamment pour ne plus avoir peur. "Hommes de peu de foi!" dit-il. Reste que l'on peut toujours prier pour se voir un jour exaucés et ne plus avoir peur de rien, prier, oui, pour inspirer la compassion des saints, de Marie, du Christ lui-même. Il est raconté dans la scène du Jardin des Oliviers que le Christ a éprouvé de l'angoisse avant la crucifixion et en réaction a prié, déjà pour résister à l'envie de fuir, bien naturelle devant l'arrivée des bourreaux, qu'au contraire il a attendu. S'il a attendu c'est parce qu'il voulait obéir au Père ("on veut tuer ton enfant, attends, sinon, ils le tueront dans son âme, prends la croix pour lui..." c'est comme cela que j'interprète cette démarche d'attente des bourreaux alors que l'on pourrait s'enfuir.)

 

Lu ce matin à propos d'un saint qui n'avait pas peur de la mort dans Hozana :

 

"Saint Louis de Gonzague (1568 – 1591)

 

C'est un saint rayonnant de pureté qu'il nous est donné de fêter. Promis aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie italienne, il fut d'abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté.

 

Il rencontre saint Charles Borromée qui lui donne sa première communion.

 

Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite. Il a 17 ans. Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.

 

Novice à Rome, saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin. Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.

 

A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.

 

En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans, dans l'allégresse en s'écriant: "Quel bonheur!"

 

Prière

 

Prions pour les jeunes, qu'ils puissent aimer le Seigneur et le servir de tout leur cœur. 

 

Autres saints du jour

 

Saint Raoul, archevêque

Saint Méen, abbé

Saint Joseph Rigby"