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15/05/2018

Qu'est-ce qu'une promotion pour Benoît ? ♣♣♣ Lu au hasard d'un site

 

Le commentaire lu dans Hozana au sujet de la promotion et de saint Benoît :

 

 "Pour Benoît le sacerdoce n'est pas une promotion,  mais un service particulier à rendre à la communauté, celui qui reçoit le sacrement de l'ordre doit s'en montrer digne, en donnant l'exemple. L'enseignement que l'on peut en tirer est avant tout l'humilité si chère à Benoît. Ceux qui ont des responsabilités quelles qu'elles soient sont invités à ne pas oublier que leur action, et leur statut n'a de sens qu'en rapport du service rendu aux autres, leur utilité n'a d'importance que par leur efficacité dans la  vie de la société. Nous sommes tous des ouvriers inutiles qui essayons de faire notre devoir. En dehors des fonctions que nous exerçons nous ne sommes ni plus ni moins que les autres."

 

 

Mon commentaire sur la promotion et Benoît : c'est sur cette terre une belle utopie que de cultiver cette mentalité. Si tout le monde était guidé par cette mentalité, ce serait la paix partout, et beaucoup de bonheur dans le monde. Nous voyons que l'orgueil fiche beaucoup de choses en l'air, au point que, découragé, on peut perdre la foi. Car l'orgueil fait commettre des monstruosités qui peuvent finir par saturer ceux qui les subissent et leur faire perdre la foi.

 

                                         ♣♣♣

 

Un "entre filles" :

 

"Ça fait des années que j'essaie de l'aider. Mais elle refuse toujours mon aide. Elle est contente avec des vêtements tristes et confortables."

 

En bon anglais cela donne :

 

"I've tried for years to help her. But she's never wanted any help.She's always been happy with her comfortable boring clothes."

 

I have tried for years to help her. But she has never wanted any help. She has always been happy with her comfortable boring clothes.

 

Mon commentaire : Oui les filles, nous ne sommes pas toutes des sœurs Emmanuelle qui, elle, se contentait de se garder propre sur elle parce que les hommes a-t-elle un jour témoigné, ne la trouvant pas tellement jolie, elle avait jugé moins fatigant de ne plus essayer de leur plaire... d'autant qu'avec les rivales, c'était pas gagné à ce qu'elle a dit ce jour-là. Du coup, une soutane de femme,  bien lavée, faisait l'affaire : être propre sur soi en somme.

Je ne cite pas la source où j'ai trouvé ces confidences de filles. Chut! Je n'en dirai pas plus.

J'ajouterai juste ce qui est arrivé à sainte Solange pour méditer sur les risques de trop plaire, sans le faire exprès dans le cas de sainte Solange, aux hommes :

 

Lu dans Hozana sur sainte Solange :

 

"Sainte Solange (863 – 880)

 

Dans le Berry, une petite bergère d'une grande beauté. Une humble jeune fille qui refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers. Elle voulait se consacrer pleinement à Dieu, le jeune comte voulait l'enlever de force. Il la prit sur son cheval mais la belle paysanne était forte. Elle se débattit tellement qu'au passage d'un ruisseau, elle l'y fit tomber avec elle. Il espéra que l'eau lui permettrait de mieux accomplir son forfait. Elle sortit pour s'enfuir, il la poursuivit et, de rage, l'ayant rattrapée, lui trancha la tête.

 

La légende rapporte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint Nom de Jésus. Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin...

 

Prière

 

Prions pour les filles et les garçons victimes d'abus sexuels ou de viol. Qu'ils puissent se reconstruire et retrouver une belle vision de l'Amour."

 

Mon commentaire : Le thème de la vision de l'amour me fait penser que l'expérience de Mata Hari avec les hommes (des viols successifs sont supposés par un auteur qui la défend bien) lui aurait donné une vision de l'amour particulière. Pour elle, aimer aurait été une sorte de piège à éviter, il fallait dominer les hommes, et parfois les manipuler... les dompter... De plus elle aurait peut-être connu une femme qui se serait suicidée devant elle, sa supposée rivale, pour l'amour d'un homme, de ce fait,  imagine un auteur sensible qui parle d'elle sur le mode fictionnel,  elle devait penser que l'amour faisait de l'être humain une petite chose possédée, qui ne s'appartenait plus,  dont l'homme pouvait faire ce qu'il voulait... la jeter aussi. Paulo Coehlo raconte bien cette histoire-fiction (ce qu'il  imagine autour de sa biographie) dans l'un de ses derniers livres qui s'intitule Mata Hari.

 

Un lien sur un autre témoignage, qui lui, repose sur le ressenti de ce qui a été vu :

https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/27348711315