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03/03/2018

Saint Ambroise, j'aime

 

Voici ce qu'il dit dans un sermon :

 

 

"SERMON DE SAINT AMBROISE

 

« Là où est ton trésor... »



Le trésor de l'homme est situé là où est son cœur ; car le Seigneur n'a pas coutume de refuser quelque chose de bon à ceux qui lui demandent.


Puisque le Seigneur est bon, et surtout envers ceux qui espèrent en lui, attachons-nous à lui, soyons avec lui de toute notre âme, de tout notre cœur, de toutes nos forces pour être dans sa lumière, pour contempler sa gloire et pour posséder la grâce du bonheur céleste. Tendons nos esprits vers ce bien, soyons en lui, vivons en lui, attachons-nous à lui, à ce bien qui dépasse toute pensée et toute réflexion, qui jouit d'une paix et d'une tranquillité perpétuelles ; une paix qui surpasse toute pensée et tout sentiment.



Il est ce bien qui pénètre toute chose ; tous nous vivons en lui et nous dépendons de lui ; il n'y a rien au-dessus de lui, car il est divin. Personne, en effet, n'est bon, sinon Dieu seul. Ce qui est bon est divin, ce qui est divin est bon, c'est pourquoi il est dit : Lorsque tu ouvres la main, Seigneur, tous sont comblés de ta bonté. C'est en effet par la bonté de Dieu que nous sont accordés tous les biens qui ne comportent aucun mélange de mal.



Ce sont les biens que l'Écriture promet aux fidèles : Vous mangerez les biens du pays. ~ 



Nous sommes morts avec le Christ ~ ; nous portons la mort du Christ dans notre corps, pour que la vie du Christ soit elle aussi manifestée en nous. Nous ne vivons donc plus de notre vie, mais de la vie du Christ, vie d'innocence, vie de pureté, vie de simplicité et de toutes les vertus. Nous sommes ressuscités avec le Christ : vivons en lui, élevons-nous en lui afin que, sur la terre, le serpent ne puisse plus nous atteindre au talon pour nous blesser.



Fuyons hors d'ici. Tu peux fuir en esprit, même si tu es retenu physiquement. Tu peux à la fois demeurer ici et être en présence du Seigneur, si ton âme s'attache à lui, si, par la pensée, tu marches derrière lui, si tu suis ses chemins par la foi, non par la vue, si tu te réfugies en lui ; car il est refuge et force, lui à qui David disait : Vers toi je me suis réfugié et je n'ai pas été déçu.



Puisque Dieu est un refuge, car Dieu est au ciel et au dessus des cieux, c'est donc bien là qu'il faut fuir loin d'ici, là où est la paix, le repos de nos labeurs, là où nous ferons le festin du grand sabbat, comme dit Moïse : Les sabbats du pays seront votre nourriture. C'est un festin, en effet, c'est la plénitude de la réjouissance et de la tranquillité que de se reposer en Dieu et de contempler sa béatitude. ~



Courons comme les cerfs vers la source des eaux ; la soif ressentie par David, que notre âme la ressente aussi. Quelle est cette source ? Écoute David qui le dit : En toi est la source de la joie. Que mon âme dise à cette source : Quand pourrai-je venir et paraître devant ta face ? Car la source, c'est Dieu."

 

Commentaire de moi-même :

 

J'ai lu ce sermon dans la messe de AELF d'aujourd'hui, où il y avait la parabole de Jésus Christ sur le fils cadet qui revient vers son père. Sous-entendu, le père-Dieu. Le fils aîné n'est pas content du tout de retrouver ce frère pour qui il n'a aucune estime. Alors Dieu ou le père lui dit "rends-toi compte : il était mort et il revient vers moi, donc à la vie."

Cette parabole je ne l'apprécie pas plus que ça même si je comprends le message de fond car je la trouve maladroite de la part de Jésus, qui ce jour-là devait être un peu fatigué. En effet, Jésus parle des ouvriers qui n'ont pas le droit au même traitement que les deux frangins de la part du Père, sous-entendu Dieu. C'est là que ça coince pour moi. Par contre, saint Ambroise, je prends tout de ce qu'il dit dans ce sermon.

Mais Jésus n'a pas écrit. Ne lui a-t-on pas fait dire des choses parfois ? Cela le laisse à penser, car il ne voulait pas faire de politique, et là, avec l'histoire des ouvriers, il en fait. Il y a une incohérence.

 

Au fond je ne peux pas m'empêcher de lui garder ma confiance pour le sort des ouvriers et je pense qu'il y a eu intervention de quelqu'un d'autre dans cette parabole. Je ne suis pas communiste, en fait tout le monde dans cette parabole aurait dû être a égalité sur le plan social à mon avis. Mais bon, le message de fond reste le thème de la jalousie du frère aîné envers le cadet et son père qui malgré cette mesquinerie ne lui enlève pas son amour. En fait c'est une parabole plus axée sur le problème de l'étroitesse d'esprit de l'aîné envers qui Le père, Dieu, se montre magnanime. Car être mesquin à ce point, c'est relou quand même, n'est-ce pas ?

07:16 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)