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07/02/2018

La question de la prostitution traitée par Dostoïevski ♥♥♥ pour prévenir ou soigner

 Je viens de lire le passage, dans Crime et châtiment, page 105,   où Raskolnikov a donné vingt kopecks à l'agent de police afin qu'il protège une jeune fille d'une quinzaine d'années qui s'est fait violer (sa robe est déchirée), et n'a pas encore dessoulé,  car Raskalnikov a repéré un homme qui la guette comme un prédateur, voulant manifestement profiter de la situation pour agresser encore l'adolescente. Dostoïevski prend à cœur la condition de la femme. Son personnage Raskolnikov est d'autant plus  meurtri qu'il rapproche la condition de cette jeune fille, peut-être toute jeune prostituée, à celle de sa sœur, qui va se marier avec un homme odieux, dans l'espoir d'arranger la situation de son frère. La sœur espère que ce mariage conduira le mari à embaucher Raslkolnikov, son frère,  tout en l'aidant à terminer ses études de droit. Mais Raskolnikov a compris entre les lignes, bien que sa mère se soit efforcée de le lui cacher  dans sa lettre, où elle essaie au contraire maladroitement de faire l'éloge de son futur gendre,  que celui-ci est odieux. Donc selon lui sa sœur va se prostituer en contractant ce mariage qu'il voit, du fait du caractère pervers du futur mari et des intentions de sa sœur à son égard, comme un sacrifice qui lui est intolérable.

 

Dostoïevski ressent les prostituées comme des sacrifiées, voire parfois des saintes, livrées aux bourreaux mâles afin qu'ils satisfassent sur elles leurs fantasmes pervers pour qu'on laisse en paix les autres femmes.  On lit ceci dans Crime et châtiment autour de ce thème des prostituées :

 

"... La boisson, les tavernes, et puis encore et toujours l'hôpital, et, au bout de deux ans ou trois ans,  elle ne sera plus qu'une ruine.  Et à dix-huit ou dix-neuf ans, fini ! N'en ai-je pas vu beaucoup dans son cas ? Et comment en arrivaient-elles là ? De la même manière ! Bah ! qu'importe ? On dit que les choses doivent se passer comme cela. On dit qu'il y a un pourcentage qui doit être versé chaque année quelque part... Sans doute au diable, et cela pour rafraîchir les autres femmes, ne pas les gêner... Un pourcentage ! Ils ont vraiment de fort jolies expressions... Et si rassurantes, si scientifiques ! Du moment que l'on parle de pourcentage, il n'y a pas lieu de se tracasser... Ah ! si l'on employait un autre mot, alors, peut-être... ce serait plus inquiétant... Eh quoi ! si Dounia, d'une manière ou d'une autre, devait rentrer dans ce pourcentage !... et sinon dans celui-ci, du moins dans un autre ?"

 

Commentaire : Dounia est le prénom de la sœur de Raskolnikov.

 

                                                ♥♥♥

 

Tiens ! je m'en vais visionner la vidéo pour soulager les maux de cou et d'épaules... alors que je n'ai même pas mal ! Mais j'aime varier les mouvements. Et ceux-ci pourront me servir à anticiper pour ne pas avoir mal au cou et aux épaules ; j'espère qu'ils me seront accessibles, car attention, c'est du yoga.

 

Merci de toute façon à cette jeune thérapeute  :

 

https://www.youtube.com/watch?v=Ub8afedu5GQ

 

Commentaire : je viens de faire les étirements, on a plaisir à s'étirer comme cela. Et le bienfait est sensible tout de suite. Je croyais ne pas avoir mal, mais en fait j'ai ressenti un tel assouplissement après que cette séance est providentielle.  À moins que vous n'ayez un torticolis, essayez !

 

 

   

11:07 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)