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28/05/2014

Mon poème préféré du jour

Us Two

 
 
 
Wherever I am, there's always Pooh,
There's always Pooh and Me.
Whatever I do, he wants to do,
"Where are you going today?" says Pooh:
"Well, that's very odd 'cos I was too.
Let's go together," says Pooh, says he.
"Let's go together," says Pooh.

"What's twice eleven?" I said to Pooh.
("Twice what?" said Pooh to Me.)
"I think it ought to be twenty-two."
"Just what I think myself," said Pooh.
"It wasn't an easy sum to do,
But that's what it is," said Pooh, said he.
"That's what it is," said Pooh.

"Let's look for dragons," I said to Pooh.
"Yes, let's," said Pooh to Me.
We crossed the river and found a few-
"Yes, those are dragons all right," said Pooh.
"As soon as I saw their beaks I knew.
That's what they are," said Pooh, said he.
"That's what they are," said Pooh.

"Let's frighten the dragons," I said to Pooh.
"That's right," said Pooh to Me.
"I'm not afraid," I said to Pooh,
And I held his paw and I shouted "Shoo!
Silly old dragons!"- and off they flew.

"I wasn't afraid," said Pooh, said he,
"I'm never afraid with you."

So wherever I am, there's always Pooh,
There's always Pooh and Me.
"What would I do?" I said to Pooh,
"If it wasn't for you," and Pooh said: "True,
It isn't much fun for One, but Two,
Can stick together, says Pooh, says he. "That's how it is," says Pooh.
 

© A.A. Milne. All rights reserved

☼ ☺.... limpide

08:33 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Blablabla

 Blabla si je veux, quand je veux sur mon blog.

J'ai eu un rhume énorme, qui m'a clouée sur place  une journée durant : énergie à son minimum, yeux larmoyants, légèrement exorbités, courbatures, fièvre de cheval, et bronches prises. Je me suis retrouvée dans cet état hier, et notamment à Auchan, car il fallait que je m'acquitte de quelques emplettes. "Vite m'a dit une charmante vendeuse quand je lui ai confié mon impression d'avoir 40 de fièvre, vite, filez vous faire un grog." Je me suis vue dans le rétroviseur : teint rouge de chez rouge, comme Giono imagine que tous les gens du Nord l'ont (Giono qui assume son racisme car il dit haut et fort plusieurs fois dans ses livres comment il trouve moches les gens du Nord, en général, spécifiquement, de la France... en fait, les gens ici s'en fichent, et à raison, d'autant qu'ils ont rarement le teint rouge... sauf en certaines circonstances pour certains).... d'ailleurs cette couleur peut être seyante au niveau du teint, d'aucuns le portent très bien.

Fourbue une fois rentrée à la maison, je n'ai rien pu faire d'autre que m'allonger sur le canapé et, pour faire fonctionner ma cervelle à minima, je me suis connectée sur Arte en plein après-midi. Passait le film où Emmanuelle Béart (perfect plastique) jouait avec Serrault. J'ai trouvé ce film que je n'aurais jamais regardé autrement que dans cet état spécial, plutôt pas mal. Emmanuelle est la secrétaire de l'écrivain, vous voyez de quel film je parle ? On y voit la faune parisienne, et snob, il faut bien le dire (mais qui ne l'est pas à ses heures comme dirait Boris). Pas de pauvres car à Paris tout le monde est riche. Le vieux monsieur tombe amoureux de la belle jeune dame. Rien de bien bouleversant, mais pas mal. Je me prends à penser que si je me mets à lire du Proust, il y aura ce genre d'ambiance tout le temps. Mais comme je suis amoureuse de la langue française.... enfin, on verra, il ne coûte rien d'essayer.

 

À la relecture, il me semble qu'à un moment dans ce film on aperçoit une femme de ménage  quelque peu en surpoids, mais elle part très vite, pas le temps de faire sa connaissance. Seul élément non bourgeois du film, cette dame.

 

Et donc le soir, toujours dans le même état grippal, j'ai regardé un feuilleton de Plus Belle la vie, diffusé en Belgique (en avance d'une dizaine de feuilletons sur la France). J'aime la comédienne black qui joue les commissaires chef. Femme dominante, mais juste en surface, au fond on sait qu'elle a du cœur. Toujours dans des scènes pleines d'humour. Bravo la comédienne. J'ai eu aussi un petit coup de tonus en regardant la scène du médecin généraliste, amoureux de la psychologue, laquelle a écrit un livre très documenté sur la sexualité masculine. Ils sont drôles ma foi, ces deux-là, on les croirait amants dans la vraie vie, comme d'ailleurs la comédienne black avec son pétillant blanc bec. Après, du côté des ados, ça ne gaze toujours pas très fort. La belle Elyse broie du noir. Plus belle la vie traite le thème du racisme sous la forme : sont racistes les gens mal dans leur peau. ... Giono mal dans sa peau par exemple, y crois-je vraiment ? En même temps, son racisme se cantonnait  au verbal, comme celui de Pagnol et celui de Céline, encore plus verbal et obsessionnel, qui  ciblait  quant à lui les juifs, pour votre information. Le racisme viendrait d'une frustration. Elyse par exemple est amoureuse d'un garçon d'origine arménienne qui repousse ses avances, en conséquence de quoi elle est devenue raciste. D'où que faire l'amour et non la guerre résoudrait apparemment bien des problèmes ;  mais pour ce faire, il faudrait toujours en avoir envie de part et d'autre... et, résultat :  un monde de nympho. Vous imaginez au niveau mental ensuite, ça n'irait plus du tout... c'est complexe  tout ça. 

Ma grippe est en passe de guérir mais j'ai l'esprit brumeux encore malgré la verve du propos. Merci pour votre belle indulgence. 

 

Photo de Michael Libbechouette.jpg

Friendship is born at that moment when one person says to another: "What! You too? I thought I was the only one."
~ C.S. Lewis

 

03:31 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)