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29/08/2016

Salut de Nono ...

801468080.jpg Cette photo a bien cinq ans au moins. C'est moi qui l'ai prise. Nono a eu le bon geste au moment du clic.

 

 

 

 

 

 

 

P1010011.JPGCelle-ci a été prise il y a un quart d'heure. Yoko fidèle à son habituel rôle de gardien lorsque je vais à l'ordi. Yoko un ange ? Je ne dirais pas cela, à voir comment il a abandonné son frère à l'heure cruciale où celui-ci endurait si mal sa collerette pourtant conçue pour protéger. L'enfer est pavé de bonnes intentions, s'il fallait encore une preuve, Tigret s'est chargé de la fournir.

 

 

 

 

 

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Photo prise hier. Pour le regard tendre, ce n'est pas encore ça, mais ça va revenir.

 

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Ma promenade hier à la gare d'eau de Beuvry, tandis que mon rocker d'époux était lui au festival rock de Béthune où paraît-il il y avait un monde fou. Tellement de monde que Patrick n'a pas traîné, c'était trop. Ce sont les commerçants qui ont dû être contents.

 

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Nouvelles du Tigre

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Tigret a passé des jours difficiles la tête engoncée dans la collerette en plastique blanc qui protégeait son bandage, il ne s'alimentait plus, ni ne buvait une goutte d'eau de lui-même, et restait prostré dans un coin. Lorsque je l'ai porté de l'étage au rez-de-chaussée jeudi passé, j'avais l'impression de tenir dans mes mains un corps mou, sans énergie. Je ne m'attendais pas à ce qu'il se réveille d'un coup. C'est pourtant ce qui s'est passé lorsque j'ai ouvert la porte sur l'extérieur à Lulu. Je ne l'ai alors pas vu se faufiler dans le patio, et ne me suis aperçue de sa présence dans celui-ci qu'un peu plus tard, alors que je ramassais du linge. Dès qu'il a senti mes mains sur lui, voulant le récupérer de peur qu'il ne parte pour longtemps, en raison de ce cafard qui ne le quittait plus, dès qu'il a senti mes mains sur lui disais-je, son corps s'est secoué, il a fait un bond en avant et a brutalement bifurqué sur la gauche, détalant comme un lièvre jusque dans le patio des voisins qu'il traversa à toute blinde avant de disparaître. Il ne revint que le lendemain à l'aube. Il attendait à proximité de la porte, de nouveau apathique. Je pensais que dans un dernier sursaut d'énergie, en tigre fier, il avait choisi sa mort et qu'il était parti agoniser dans les hautes herbes infranchissables près de la Lawe, la rivière qui passe derrière chez nous, inaccessible à cet endroit pour des humains à cause des clôtures grillagées.  Nous étions contents de le revoir. Le vétérinaire lui a enlevé son bandage un peu plus tard. L'abcès avait crevé, libérant un abondant jus pestilentiel dans la bande de coton. La boule avait presque disparu, n'en restait qu'une petite, faite des tissus nécrosés. Le vétérinaire avait l'air plus optimiste sur son cas, parlant d'une tumeur qui ne serait peut-être pas maligne. Tigret est sous antibiotique.  C'est la première journée qu'il ne se cache plus sous un meuble... chose qu'il ne faisait jamais avant la mésaventure de la collerette, décidément très mal vécue... car auparavant, il se promenait avec "son muscle saillant", c'est-à-dire son abcès (non identifié par ses maîtres comme tel), comme si de rien n'était. C'est vraiment la pose de cet engin semble-t-il qui a sonné le départ d'un blues profond chez lui qui a duré jusqu'à peu, l'antibiotique faisant le reste.  Mais surprise, et surtout, signe que les choses s'arrangent pour lui : tout à l'heure il était à nouveau perché sur l'arête du dossier du canapé.   

 

Tigret est le seul chat sur les quatre que nous avons qui ne demande pas de caresses ; lui nous caresse du regard,  et nous lui répondons de même, cela lui suffit. S'il était venu comme les trois autres se frotter à nous, nous aurions touché  ce "muscle proéminent" et nous serions rendus compte de quoi il s'agissait. Mais les choses tournent bien pour lui ce me semble... et surtout, son moral est revenu, alors, hauts les cœurs !