Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/09/2014

Les Imams

Bécassine, j'éprouve beaucoup de tendresse pour elle, pas spécialement parce qu'elle est bretonne, elle pourrait tout aussi bien être de n'importe quel ailleurs ce serait pareil. Bécassine est désarmée dans un monde de brutes parce qu'elle,  n'en est pas une. Voilà l'image que je me fais de Bécassine et c'est pourquoi en les circonstances que je vais vous narrer, je n'ai pas de mal à m'identifier à elle. L'histoire commence par le fait qu'un ancien Cat, qui s'est mué avec le temps en country-man rock, a repris contact avec Pat, ancien chanteur de rockabilly qui s'y est remis depuis peu, mais qui s'est néanmoins  mué  au détour des milles et une avanies de la vie en fonctionnaire incorruptible, s'essayant à ses heures de repos bien mérité, avec une certaine patte s'affirmant avec le temps,  à écrire des romans allant de la science fiction au fantastique, et au policier. Bouleversement profond à ses retrouvailles inopinées... où, un des ces derniers jours, j'entends Pat au téléphone, inviter sur facebook  son ami retrouvé, mais celui-ci rechigne, se déclarant pas plus branché que ça sur internet, Pat de lui répondre qu'il suffit de s'inscrire  pour continuer leur dialogue tous les jours sur Facebook. Bécassine entend la chose... et, sans  comprendre que l'inscription équivalait à ouvrir son propre Facebook, se rend sur celui du Pat  en question, afin de télécharger le morceau de musique où joue Jean-Claude et de le mettre en partage ici. Je m'inscris, croyant que c'était une façon d'entrer sur le Facebook visité et repars sans avoir trouvé le morceau recherché (c'est Patrick qui me le refilera le soir).  En consultant ma boîte mails suite à cette visite infructueuse à ce Facebook,  je m'aperçois que j'en ai ouvert un par inadvertance en somme car des personnes demandent "à être mes amis"... Bécassine ne voulant vexer personne, mettant du temps avant de réaliser que ces demandes sont factices,  répond qu'elle accepte. Viennent ensuite des tas de propositions d'amis, et je clique partout "que c'est bon", car sait-on jamais ; je n'ai pas encore tout à fait intégré que ce ne sont que des propositions et que le risque de vexer quelqu'un est nul. C'est ainsi que j'ai cliqué automatiquement pas mal de photos de personnes, qu'en fait j'invitais et non qui m'invitaient....  ce mic-mac pour avoir voulu télécharger un morceau de musique !

 

Au bout du compte je me retrouve avec des tas d'amis dont évidemment j'intègre le côté totalement fantomatique.  Mais après avoir cliqué de cette façon machinale, je suis allée voir de plus près qui avait confirmé ce qui était en fait une demande de ma part d'être amis sur Facebook... que des gens à trombines sympathiques, tous jeunes et parmi toutes ces personnes au moins deux Imams, au moins, vu le costume et le turban... fantastique, non ?

 

Eux ne tombaient pas de la lune comme moi avec Facebook ; ils ont reçu ma demande ont confirmé après avoir jeté un œil sur la photo que Patrick avait mise de moi le soir, toujours la même, celle d'il y a vingt ans à Toulouse et depuis j'ai bien changé. Néanmoins ils ont pu voir que je n'étais pas, vu mon bizarre accoutrement, les chaussures surtout (que je ne porte plus depuis longtemps en raison de ma sensibilité toujours plus accrue à la cause animale),  musulmane... et ils ont quand même cliqué d'accord pour l'amitié, si virtuelle qu'elle soit ; je prends ce geste comme un signe d'espoir. Priez pour nous, Imams, pour la réconciliation entre chrétiens, musulmans, juifs et le respect pour les autres.  

Je reste donc  sur ce sentiment positif avec Facebook et concluerai ainsi avec lui.  

         

13:53 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)