Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/09/2014

La bergeronette piète et vole jusqu'en Lettonie, dont elle est l'emblème

J'ai ouvert par hasard tout à l'heure mon guide de poche Nature pour tous et je suis tombée sur la bergeronnette, j'ai poursuivi mes recherches sur Wikipédia :

 "Les bergeronnettes présentent une trajectoire de vol ondulée. À terre, elles agitent constamment leur queue, elles sont parfois appelées hochequeues. Selon les périodes, la bergeronnette peut présenter un comportement territorial mais en été et en automne, elle forme des dortoirs collectifs, sur des buissons, des arbres ou des roseaux. Au sol, elles piètent, c'est-à-dire qu'elles marchent, une patte devant l'autre. Elles ne sautillent pas comme un rouge-gorge ou un moineau. Le plus souvent, vous les verrez courir après un insecte, près d'un cours d'eau ou sur une place d'un village, non loin d'un ruisseau.

La Bergeronnette grise bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter."

bergeronette juvénile.jpg

Photo prise sur le site Wikipédia : bergeronnette juvénile. Elle aurait une allure repérable en vol nous dit-on : "trajectoire ondulée" (ivre de grand air !), lorsqu'elle piète, elle hoche la queue, d'où évidemment que d'aucuns l'appellent hochequeue... voilà comment se fabriquent la plupart des sobriquets à connotation cruelle chez les humains,  mais concernant l'appellation d'une espèce, il s'agit juste d'un indice comme un autre pour la distinguer, bien sûr.  De plus la bergeronnette ne serait pas susceptible.

 Ici vous la verrez marcher et voleter sur fond musical agréable.

 

Comme elle est l'emblème de la Lettonie, je me suis intéressée de plus près à ce pays, européen depuis peu. Pays qui a une histoire dure,  martyrisé sous Staline notamment. 

   

 

Lettonie, extrait Wikipédia :

 

"Après l'occupation soviétique, la lutte armée par les maquisards lettons continua jusqu'à la mort de Staline en mars 1953. Pour détruire la résistance lettone, les Soviétiques lancèrent un programme de collectivisation des fermes. En 1949, une seconde vague de déportations eut lieu : 42 133 personnes furent déportées à Krasnoïarsk, Amur, Irkoutsk, Omsk, Tomsk et Novosibirsk en Sibérie (soit 2 % de la population lettone avant la guerre). En même temps, les autorités soviétiques transférèrent des milliers de Russes en Lettonie, dans le cadre d'un programme de russification du pays.

À la suite de la répression soviétique, la culture lettone fut plus diffusée après-guerre en dehors de Lettonie qu'en Lettonie-même."  Ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lettonie

Le rêve pragmatique

J'ai de l'admiration pour les manuels,  ceux  qui savent réparer les chaudières, les moteurs cassés, les machines à coudre en rade, déboucher et remettre en fonction un lavabo, les WC...  empotés nous nous sentons quand nous ne savons pas faire tout ça par nous-mêmes ! Non ? Quoique je sache coudre : faire intégralement chemises, et pantalons, (enfin, à une époque, car il aurait fallu continuer de pratiquer), ainsi que les tiges des chaussures,  pour la semelle,  on ne m'en a rien dit lors de mon stage d'apprentissage... enfin, c'est la tige qui est le plus délicat à confectionner je pense, mais il reste que, si vous n'avez que la tige, vous n'avez toujours pas de chaussure. Avec ma sensibilisation à   la cause animale aujourd'hui, je pense qu'il faudrait arrêter le cuir, au profit du simili.  Je trouve aussi, à  propos des travaux manuels que, afin d'améliorer la marche du  monde, dans les usines de confection par exemple, il faudrait établir un plan de carrière pour les couturières de base, comme on en établit pour les fonctionnaires  : celles-ci pourraient apprendre à devenir modéliste, créer des modèles, oui, les proposer à la boîte qui serait plus gérée sur le modèle d'une coopérative, vous voyez, en même temps que la couturière aurait les mêmes droits qu'un fonctionnaire en terme de carrière. Défileraient de temps à autre des mannequins locaux sur des planches de théâtres improvisés au cœur des villages et villes alentour,  et qui donneraient ensuite une représentation théâtrale avec les mannequins mués, pour ceux qui le voudraient, en comédiens.  Et ainsi ce serait l'occasion pour les couturières d'être stimulées pour l'invention de nouveaux costumes, sensibilisées par ailleurs aux beaux textes par ce biais, en voilà qui  en composeraient à leurs heures perdues. Les métiers manuels pourraient alors mener à tout comme c'est leur vocation première ! Tout à l'heure, Monsieur Logista,  après avoir vérifié la bonne marche de la chaudière et que tout allait bien dans la maison...  m'a dit avoir deux enfants déjà munis de tablettes à l'âge de deux et quatre ans, en somme, depuis  qu'ils savent marcher. Est-ce là un signe pour ce manuel compétent mais peut-être sans grand plan de carrière que ses enfants réussiront mieux que lui dans la vie ? Si la technologie rend bien des services, elle est hélas, par vanité, souvent prise pour un signe de supériorité  intellectuelle de ses usagers, qui n'en sont pas souvent plus intelligents pour autant cependant, car la technologie reste au "service de" et c'est tout. Alors que les travaux manuels, à condition d'être moins circonscrits à des tâches cloisonnées, sont un plus sûr chemin vers l'épanouissement intellectuel et autre à mon sens... 

10:16 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)