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02/09/2014

Antonin Artaud

J'ai vu la vidéo mise en ligne hier sur ce blog, ce matin. Antonin Artaud rejetait, pour des raisons que l'on comprend si l'on suit ce qu'il a enduré d'angoisses et de douleurs physiques,  aussi bien le communisme, le pape, le Dalaï lama, les pontes en médecine, enfin tout ce qui faisait autorité ; beaucoup de ces représentants de l'autorité le lui rendirent bien, mais quelques amis qu'il avait malgré tout, en raison de son génie pour l'écriture, avant de changer et de se détourner de lui pour certains d'entre eux,  par le biais de relations avec notamment le monde de la médecine, le firent sortir de l'asile pour lui trouver une place dans un hôpital de jour, d'où il pouvait sortir. Les douleurs physiques et morales se calmaient, cela je l'ai lu dans Wikipédia, lorsqu'il faisait un séjour en Turquie, pays d'origine de sa mère. Je pense qu'Antonin Artaud, qui avait la phobie du vide, n'a pas compris la doxa du bouddhisme où le vide signifie l'absence de vanité, l'abandon de toute vanité, si j'ai bien compris de mon côté, et non pas le néant sidéral. J'ai aussi écouté les glossalies d'Antonin Artaud, qu'il poussait en cas "d'emportements" ... c'est mieux que les hurlements, une canalisation en somme de quelque chose qui dépasse "l'homme ordinaire"...  les chants du blues sont un canal enviable car la souffrance est alors domptée. Une vie très tourmentée que celle d'Antonin Artaud, mais ce qu'il en dit apprend beaucoup de choses... pour moi, c'est un grand lutteur qui s'est bien défendu. Paix à son âme enfin.  

  

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