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28/08/2014

extrait d'article sur Béthune rétro Rock'n'roll par Ruben Muller

C'est dans La Voix du Nord d'aujourd'hui, extrait en vrac (sans "l'aimable autorisation" de l'auteur mais je lui fais confiance ☺) :

 

"Rock'n'roll attitude

Ce week-end, Béthune sera la capitale de la banane et du perfecto. pendant trois jours, les rues fourmillent de "cats" et de pin-ups, au look plus décalé les uns que les autres. Ceux qui se prennent au jeu pourront se faire coiffer au Poche, se fringuer au market vintage de la Grand-Place... et se rincer l'œil partout."

 

Autre extrait :

 

"Il y a trois ans, Jerry Lee Lewis avait annulé sa participation. Dimanche, Béthune rétro s'offre une autre légende vivante du rock'n'roll. Wanda Jackson.

L'"Elvis en jupons", réputée pour sa voix puissante et rocailleuse, devrait enflammer la Grand-Place avec ses tubes sauvages, [...] "C'est sûrement la dernière fois qu'on pourra la voir en France, s'enthousiasme Sandrine Donchez, directrice du service animation. Mais il n'y a pas qu'elle, on a une très belle affiche."

J'apprends dans cet article qu'il y aura aussi des Ukrainiens The Wise Guyz qui côtoieront les Russes Diamond Hand.  La musique fait des miracles... et des Belges et des Néerlandais aussi lis-je un peu plus loin  : " Demain à 23 h, le trio néerlandais Slapback Johny ouvre les hostilités avec son rockabilly mâtiné de jump blues forties et de swing. Samedi à la même heure, ce sera le tour des Sneaky Freaks et de leur "super-guitariste"  Phil Riza d'envoyer du bois. L'an dernier ils avaient mis le feu à la place du "Septante-troisième". "Ça claque,  acquiesce Anne-Cé. Les Belges, c'est les meilleurs pour le rockab. En plus ils sont sympas!"  Dimanche à 20 h, place au surf, un rock instrumental survitaminé, avec les Ducks. Les régionaux de l'étape ont la particularité de jouer masqués. RU.MU

 

J'en conclus que la musique, c'est plutôt  positif, évidemment il y a de petits grincements comme l'illustre la chanson de Nougaro du jazz et de la java... mais bon. Par exemple, tout à l'heure au parc nous avons vu passer de beaux jeunes gens, un couple garçon/fille, aux longs cheveux tressés des reggae. Ce n'est pas le même feeling, certes, mais chacun peut toujours changer de tempo, le temps d'une plongée dans l'univers de l'un ou l'autre... c'est ludique et festif après tout.  

 

    

14:58 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Le film d'hier soir

Hier nous avons regardé un film dont pour l'instant je ne me remémore pas le titre exact mais ça tournait autour de "stratégie d'une vengeance" ou "pour une vengeance", où Conan Doyle, âgé d'environ 27 ans, médecin et détective "amateur" tente de résoudre une intrigue policière avec l'aide d'un aîné en médecine,  maître aussi pour dénouer certaines affaires de meurtres alambiquées que les policiers sans lui auraient classées sans avoir trouvé les vrais coupables.  Vers le début du film,  une scène où Conan Doyle rend visite à son père dans un service hospitalier d'aliénés, le vieil homme veut  rentrer à la maison mais est très perturbé, son fils ne peut pas le ramener et le père en rage finit par lancer à la figure de Conan Doyle les fruits que celui-ci lui avait amenés ; des infirmiers emmènent le père en catastrophe et le fils crie  plusieurs fois "Ne lui faites pas de mal !" arrive le petit frère et l'on comprend que Conan est soutien de famille. Tout ça est joué avec du recul, tellement qu'il n'y a pas vraiment de grande démonstration de pathos malgré tout. Quand le fils s'est un peu offusqué au début de sa visite, le médecin de lui répondre "que s'il n'est pas content il n'a qu'à le ramener chez lui." Nous voyons Conan Doyle rester droit dans ses bottes et sortir dignement. Nous sommes pris ensuite par l'intrigue du meurtre où tout semble indiquer qu'il s'agit d'une vengeance. Après diverses pirouettes, le masque du coupable tombe malgré les prouesses intellectuelles dont il a fait preuve. Dans ce film nous voyons un autre handicapé, la femme d'un policier gradé qui, avant une attaque sévère au cerveau était reconnue comme maître aux échecs. À la fin, il s'agit pour Conan Doyle de ne pas la laisser partir en institution,  il s'est donc arrangé pour qu'une forte somme dédiée auparavant à autre chose lui soit versée  afin qu'elle puisse profiter de soins à domicile. Et le vieux docteur de dire au jeune médecin qu'est Conan Doyle, que dans les deux cas, "pour deux pauvres êtres", il aura fait de son mieux en quelque sorte. On voit d'ailleurs une scène où Conan Doyle, las peut-être de recevoir des fruits dans la figure ou d'essuyer d'autres avanies, renonce devant le portail de l'hôpital à rendre visite à son père, avec un soupir de soulagement, un peu comme dans le poème de Prévert, quand un ouvrier, au dernier moment, ne rentre pas dans l'usine et s'en va sur un chemin ensoleillé. Pour ce qui concerne l'intrigue policière, elle est traitée comme une partie d'échecs où parfois le vieux docteur semble vouloir faire la démonstration de son "intelligence supérieure".  A-t-il besoin de jubiler intellectuellement pour se donner la force morale de continuer ? C'est ce que dira en substance Conan Doyle par petites touches, en montrant dans les œuvres qu'il écrira par la suite son héros Sherlock, incarnation de ce vieux docteur ou professeur en médecine, son maître, se droguant quelque peu après une enquête,  ou jouant du violon pour ne pas rester prostré sous le coup de la déprime.        

09:31 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)