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19/08/2014

Blues

Au pays de Descartes,  cette légende du pacte avec le diable... Ayant écouté avec attention et regardé jusqu'au bout la vidéo, cette perception superstitieuse du blues qui serait du côté du diable montre à mon sens la crainte de la transgression de la part de la majorité des gens entendus (il y a quelques récalcitrants), en raison de cette libre expression du blues notamment. Les  chanteurs de blues baignent dans un milieu qui peut se montrer violent, et ce pacte pourrait être une invention de l'intéressé pour se protéger en inspirant la crainte, c'est ce qui est suggéré dans Wikipédia il me semble, et aussi à un bref moment dans le documentaire. Par contre j'ai bien aimé le film Crossroads, basé sur cette histoire, que Jean Claude nous a envoyé par clé USB et que nous avons regardé juste avant cette vidéo.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Johnson

23:34 Publié dans Musique, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Deuxième extrait du poème Enfance de l'art d'Armand Lanoux

Colette Alençon Thermonde en torero

en elle-même Otéro

cocotes gainées en  guêpes

par Émilie

et ses amies

souriez encore à vos cocodès

comme s'il vous restait des dents.

Les Bords de la Marne

près du Cadran Bleu

l'arbre de Robinson

l'âne de Mimi Pinson

les danseurs noirs du Cake Walk

les cyclistes quadrillés du Vélodrome

et les beaux patineurs

furent les complices

de vos torpeurs

et de vos lys.

 

Ma mère Jeanne à Brooklyn

était surnommée par les fillettes

select

de l'High School

the Lily of the Valley

muguet qu'on n'oublie jamais.

Et près du kiosque à journaux

de la banlieue de Paris

où mourut Bonnot

où l'on vendait tous les jours la Patrie

ce gandin moustachu au veston collant

boutonnière fleurie

qui joue avec un gant

c'est mon père plus jeune que moi.

Je vois

ses lèvres de l'image

dessiner ces mots pour l'enfant sage

mon petit

car il a lu de ses yeux d'ombre

ce que trace ma main d'ombromane

ce que j'arrache de mon cœur d'ombre

et mon doux vieux mort sourit

de ce qu'il n'a jamais dit

enfin écrit.

 

La Seine a pavoisé ses avirons  ses belles

ses oiseaux ses pontons ses bains froids ses ombrelles

sous le Trocadéro s'en vont les bateaux-mouches

les ans gris les ans blonds les baisers sur les bouches.

 

Armand Lanoux 

 

 

 

 

16:32 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

De la Nature

J'ai écouté tout à l'heure une émission sur un philosophe dont le souci est l'écologie ; tel Machiavel le "gars" (le philosophe en question), comme dirait un gars de la Beauce,  n'y va pas par quatre chemins. Écoutez plutôt :

 

 

 

12:44 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)